Publié le 10.05.2017

Examen par le CNESER du projet d'arrêté qui définit le doctorat et le rôle des écoles doctorales

Après un an de concertation, la ministre et le secrétaire d'Etat chargé de l'Enseingment supérieur et de la Recherche ont présenté à l'avis du CNESER un arrêté relatif au doctorat et aux écoles doctorales qui met les textes réglementaires en phase avec la réalité de cette formation de haut niveau.

Étudiants devant des ordinateurs

Ce texte traduit la volonté du gouvernement de valoriser le doctorat qui est le plus haut diplôme de l'enseignement supérieur français et le diplôme de référence à l'international. Le doctorat couronne une formation "à et par la recherche" et une expérience professionnelle de recherche.

Le doctorat est ainsi défini comme une expérienceprofessionnelle qui permet d'acquérir des compétences spécifiques qui peuvent conduire à exercer un métier dans tous les domaines d’activités, dans le secteur public aussi bien que privé.

Cet arrêté abroge les quatre précédents textes de 2006 et en créé un seul qui réaffirme le rôle des écoles doctorales comme lieu de concertation et de coopération des unités et des équipes de recherche, comme lieu d'information, d'accompagnement et de préparation à leur activité professionnelle les futurs docteurs.

Enfin, les comités de suivi de thèse, déjà existants dans de nombreuses disciplines, seront généralisés à partir de la prochaine rentrée universitaire. Ces comités, composés exclusivement d'enseignants-chercheurs et chercheurs sans lien avec la direction de la thèse, auront pour mission, par un échange avec le doctorant au cours de ses travaux, de vérifier si sonavancement et les conditions de travail sont conformes aux objectifs initiaux.

Dans le cadre de la politique de site le texte prévoit la possibilité de création de collèges doctoraux, qui réuniront localement toutes les écoles doctorales pour leur permettre de mener des politiques plusefficaces sur l'accompagnement mais aussi le suivi des doctorants et des docteurs.

Le débat nourri au sein du CNESER a permis d'apporter des modifications au projet du ministère. Le texte initial a été rejeté par 35 voix contre, 34 voix pour et 2 abstentions ce qui a permis au Conseil de voter le texte qu'il avait amendé en séance.

Le texte modifié a été adopté par 47 voix pour, 18 voix contre et 6 abstentions.