Publié le 10.05.2017

Journées des Grandes infrastructures de recherche

Dans le cadre de la mise à jour de la feuille de route des Grandes infrastructures de recherche, le secrétaire d'Etat en charge de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, est intervenu en clôture de la première journée de réflexions du colloque "Grandes infrastructures de recherche",  organisé au M.E.N.E.S.R., les 24 et 25 mars 2016. 

Solaris

Accompagner les communautés de chercheurs publics et privés vers l'excellence

Les Infrastructures de recherche mettent à disposition des communautés de chercheurs des outils exceptionnels, à la pointe de la technologie,  dont l'importance socioéconomique locale ou nationale est fondamentale. 

La construction et la mise en œuvre des Infrastructures de recherche fait appel aux technologies de pointe, à des emplois hautement qualifiés impliquant d'importants moyens et des coopérations à l'échelle européenne et internationale.

La France, dans le cadre de l'ESFRI (European Scientific Forum for Research Infrastructures), a participé activement à la mise à jour de la feuille de route des infrastructures de recherche européennes officiellement publiée en mars 2016. Elle a également revisité, en parallèle, la feuille de route de ses installations nationales afin de disposer d'une vision maîtrisée de ces investissements conséquents, pilotée par le ministère en charge de la Recherche. Celle-ci constitue un véritable tableau de bord, permettant à l'Etat de disposer d'une base solide pour des plans d'action pluriannuels.

95 infrastructures répertoriées 

La feuille de route nationale 2016 a retenu 95 infrastructures. Elles se répartissent selon 9 thèmes :  Sciences Humaines et Sociales ; Sciences du système terre et Environnement ; Energie ;  Biologie et Santé ; Sciences de la matière et ingénierie ; Astronomie et Astrophysique ; Physique Nucléaire et des Hautes Energies ; Sciences et technologies du numérique ; Mathématiques ; Information Scientifique et Technique.

Leurs formes et contenus sont extrêmement variés. Elles peuvent être :

  • sur un seul site : infrastructures localisées, le plus souvent du fait d'une instrumentation de grande taille nécessitant un programme immobilier spécifique ;
  • distribuées : les flottes, les réseaux de sites instrumentés ou de plateformes, les collections, archives et bibliothèques scientifiques ;
  • dématérialisées : les infrastructures de recherche virtuelles, les bases de données ;
  • à la base de réseaux humains (cohortes, experts, etc.).

Ce large spectre d'outils et d'équipements nécessaires au développement des grands secteurs scientifiques est un atout majeur de la France pour maintenir sa place dans la compétition mondiale.