Publié le 09.12.2020

Concertations pour une reprise progressive des enseignements en présentiel

Le Premier ministre a réuni le 4 décembre, en présence de la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, la C.P.U., la C.G.E., la C.D.E.F.I. l'UDICE, l'AUREF et le CNOUS afin de faire un point d'étape sur la situation sanitaire et ses conséquences pour l'enseignement supérieur.

Etudiants

Lors de cette rencontre, le Premier ministre a confié à Frédérique Vidal la mission d'engager les concertations pour une reprise progressive des enseignements en présentiel à partir du 04/01/21, si la situation sanitaire le permet.

 

La ministre va dès à présent solliciter l'ensemble des acteurs de la communauté universitaire afin d'organiser collectivement les modalités de cette reprise attendue dès le début de l'année 2021. À l'issue, les chefs d'établissements mettront en œuvre les orientations arrêtées dans le cadre de la concertation par le ministère afin de permettre une reprise graduée en lien avec les représentants des personnels et des étudiants. En responsabilité, ils s'attacheront à garantir des conditions sanitaires satisfaisantes et les modalités d'action anticipant toute évolution défavorable de la situation épidémique.

 

Très préoccupée par l'impact du confinement des étudiants sur leur santé mentale, la ministre se réjouit du doublement des capacités d'accompagnement psychologique des étudiants dans les services de santé universitaires, et de 60 nouvelles assistantes sociales pour renforcer l'accompagnement social des étudiants. Ces actions complètent celles déjà prises pour le soutien financier des étudiants comme le ticket RU à 1€, l'aide exceptionnelle de 150 € de ce mois de décembre ou encore le doublement des bénéficiaires des aides d'urgence, et le soutien humain qu'illustre les 1 600 référents étudiants en cité U ou les 20 000 tuteurs pour accompagner les étudiants en première année.

 

Le Premier ministre entend également poursuivre le soutien à l'emploi étudiant et renforcer l'agilité du réseau des œuvres en retirant du plafond d'emploi des CROUS les emplois étudiants.

 

Localement, la ministre a demandé aux recteurs de région académique de réunir les établissements d'enseignement supérieur, le CROUS et les représentants étudiants afin d'identifier les problématiques persistantes, d'appréhender le déploiement des actions gouvernementales et de faciliter la diffusion des initiatives locales innovantes au service des étudiants.

 

Ces mesures contextuelles feront l'objet d'une évaluation dans le cadre de la réforme globale des aides sociales étudiantes inscrite à l'agenda du gouvernement, comme rappelée par le président de la République le 4 décembre.