Les dispositifs RH de la loi de programmation de la recherche - Année 2021-2022

Parmi les mesures d’amélioration des perspectives de carrière et des rémunérations introduites par la loi de programmation de la recherche (LPR) pour les années 2021 à 2030, le repyramidage a permis de porter la proportion de professeurs des universités à 33,4 % en 2022, soit 1,8 point supplémentaire par rapport à 2021, l’objectif étant de 40 % à l’horizon 2025. La proportion de professeurs a augmenté dans quasiment toutes les sections du CNU sous-dotées. Seules 22 sections ont un taux inférieur à 33,4 %. Le repyramidage a principalement bénéficié aux maîtres de conférences expérimentés (51 ans en moyenne et 85 % de grade hors classe) et aux femmes (52 % des lauréats).

Par ailleurs, les 134 chaires de professeur junior (CPJ) signées au titre de 2021 et 2022 ont permis des recrutements plus jeunes (37 ans en moyenne) et plus souvent de nationalité étrangère (46 % des lauréats) que ceux du concours de professeur des universités. Elles sont également attractives pour les candidats qui exercent leurs fonctions à l’étranger (44 % des lauréats). En revanche, les trois quarts des chaires relevant des Sciences-techniques, disciplines où les femmes sont traditionnellement sous-représentées, seul un quart des recrutés sont des femmes.

Enfin, le nouveau régime indemnitaire des personnels enseignants et chercheurs (RIPEC), mis en place par la LPR à compter du 1er janvier 2022, a permis de poursuivre la revalorisation des primes des enseignants-chercheurs engagée dès 2021. Ainsi, en passant de 1 260 € brut annuel en 2020 à 2 800 € en 2022, la composante statutaire (dite C1, qui se substitue à la PRES) représente désormais respectivement 6 % et 4 % de l’ensemble de la rémunération des maîtres de conférences et des professeurs en 2022, contre 2 % en 2020.