Publié le 16.08.2017

Classement de Shanghai 2017 : la France maintient sa position

Frédérique Vidal a pris connaissance du classement de Shanghai 2017, qui distingue 500 établissements d’enseignement supérieur parmi les 17 000 universités répertoriées dans le monde.

Etudiants en TD

Le classement de Shanghai fait partie des 5 classements de référence identifiés par l’inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche (I.G.A.E.N.R.) et de l’inspection générale des finances (I.G.F.) dans leur récent rapport consacré à La prise en compte des classements internationaux dans les politiques de site. Ce rapport souligne l’amélioration progressive de la visibilité des universités françaises dans les classements internationaux. En 2010, 31 établissements français figuraient dans au moins un des cinq principaux classements ; ils étaient 36 en 2016.

L’édition 2017 du classement de Shanghai confirme cette tendance. En 2017, la France demeure 6e du classement mondial, avec 20 établissements classés parmi les 500 premiers.

Au sein du top 100, la position des universités françaises s’améliore : si l’Université Pierre et Marie Curie, premier établissement français classé, perd une place, elle demeure 40e ; l’Université Paris Sud gagne 5 places, se hissant au 41e rang ; quant à l’Ecole normale supérieure de Paris, elle progresse nettement pour se placer à la 69e place (+18 par rapport à 2016).

Dans le même temps, deux établissements qui figuraient dans le top 400 progressent et entrent désormais dans le top 300 : il s’agit de l’université de Montpellier et de l’Ecole normale supérieure de Lyon.

Enfin, l’université Paris Sorbonne et l’Université Versailles Saint Quentin, qui étaient entrées dans le top 500 lors de l’édition 2016 n’y figurent plus, mais font partie de la liste complémentaire des 300 établissements classés entre la 500e et la 800e place.

Cette stabilité d’ensemble combinée à des progressions individuelles significatives témoigne de la solidité de la position des universités françaises, qui ont su s’affirmer face à une concurrence internationale devenue de plus en plus forte au cours des dix dernières années.

Frédérique Vidal  rappelle qu’il n’appartient pas à l’Etat de définir l’usage que les universités, désormais autonomes, entendent faire des classements internationaux. Quelles que soient leurs limites méthodologiques, régulièrement soulignées, ces derniers constituent l’un des points de repère qui permettent aux établissements de se situer au sein de la compétition internationale et d’affiner ainsi leur stratégie.

Il est toutefois nécessaire que ces classements puissent refléter fidèlement la nouvelle organisation de l’enseignement supérieur français : ainsi, les grandes universités de recherche qui émergent actuellement à partir de regroupements universitaires ne figurent pas dans l’immense majorité des classements, à la différence de leurs membres.

Comme proposé par la mission d’inspection, Frédérique Vidal souhaite que le ministère accompagne les démarches qu’engageront les nouvelles grandes universités de recherche qui le souhaitent tout comme leurs membres, afin qu’elles puissent désormais être considérées, en France comme à l’étranger, comme des universités à part entière et figurer ainsi dans les classements internationaux.

L’ensemble des simulations réalisées, y compris par les auteurs des classements eux-mêmes, montrent en effet qu’une prise en compte de ces nouveaux établissements devrait améliorer très sensiblement leur classement et refléter ainsi plus fidèlement la position de l’enseignement supérieur français.

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