Publié le 16.03.2018

Trentième anniversaire du GIEC : trois décennies de travaux sur le climat, de nouveaux défis à relever

Nicolas Hulot, ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire, Jean-Yves Le Drian, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, et Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, ont participé à la journée de célébration des 30 ans du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) afin de revenir sur les grandes étapes de la science du climat, ses causes et ses impacts.

30e anniversaire du GIEC

Comme l'avait annoncé Nicolas Hulot, lors la présentation du Plan Climat le 6 juillet 2017, la France accueille la 47e assemblée plénière du GIEC à Paris du 13 au 16 mars 2018 en présence de 500 délégués de plus d'une centaine d'états-membres d'organisations intergouvernementales et d'O.N.G.

Avec Jean-Yves Le Drian, il a confirmé l'augmentation significative de la contribution de leurs deux ministères auprès du GIEC à hauteur de 1 million d'euros par an jusqu'à publication du sixième rapport d'évaluation en 2022. Cette annonce concrétise l'engagement du président de la République pris lors de la COP23 et confirmé lors du One Planet Summit de soutenir la science du climat et ce qui reste à ce jour le plus grand vaste de coopération scientifique jamais entrepris. 

Avec l'aide financière d'autres Etats, notamment européens, le GIEC devrait donc être en mesure de conduire ses travaux pendant toute la durée du 6e cycle qui s'achèvera en 2022. Attendu pour cette date, le prochain rapport d'évaluation (AR6) servira de base scientifique au premier bilan global prévu en 2023 par l'Accord de Paris afin de mesurer les efforts accomplis par la communauté internationale dans la lutte contre le changement climatique et relever l'ambition globale des Etats.

"le GIEC, c'est la science et la conscience de la lutte contre le changement climatique. La France s'engage avec ses financements, et ses chercheurs à ce que cette coopération scientifique inédite, qui a permis notamment d'aboutir sur l'accord de Paris, soit protégée et reste une référence", a déclaré Nicolas Hulot.

Jean-Yves Le Drian a souligné : "l'importance des travaux du GIEC n'est plus à démontrer. Vous avez été le fer de lance de la prise de conscience mondiale face au réchauffement climatique. Vous êtes devenus la conscience scientifique et intellectuelle de notre engagement politique à lutter contre cette menace sur l'avenir de notre planète et de ses peuples".

Frédérique Vidal a déclaré : "L'histoire du GIEC, c'est en effet celle d'une interface fertile entre la science et la politique qui n'a cessé de gagner en pertinence et en efficacité pour installer peu à peu le savoir à sa juste place : celle d'éclaireur universel de l'initiative collective. Je tiens à en féliciter le GIEC et me réjouis que le soutien de nombreux Etats, et particulièrement de la France, permette au GIEC de poursuivre ses travaux si importants pour la prise de décision au sein du cycle des COP".

Depuis 30 ans, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) évalue l'état des connaissances sur l'évolution du climat, ses causes, ses impacts. Il identifie également les possibilités de s'adapter aux changements attendus. Les rapports du GIEC fournissent un état des lieux régulier des connaissances les plus avancées. Cette production scientifique est au cœur des négociations internationales sur le climat. Elle est aussi fondamentale pour alerter les décideurs et la société civile. En 2007, le GIEC a reçu le Prix Nobel de la Paix, pour sa contribution à la mobilisation de la communauté internationale dans la lutte contre le changement climatique. 

La France compte de nombreuses équipes de recherche mobilisées sur des sujets en lien avec le changement climatique, impliquant des centaines de scientifiques. Plusieurs dizaines d'entre eux contribuent aux rapports du GIEC. Depuis 2016, la France finance aussi l'hébergement et le fonctionnement de l'unité de support technique du groupe de travail 1, coprésidé par la chercheuse française Valérie Masson-Delmotte.

Contacts presse

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Service de presse de Jean-Yves Le Drian

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