Le professeur Jean-Paul Saint-André a remis son rapport sur la refonte du premier cycle des études de santé à Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé. Sur la base des propositions contenues dans ce rapport, les ministres annonceront, dans le courant du mois de janvier 2019, les axes de la réforme du premier cycle des études de santé, ainsi que les modalités de poursuite de la concertation.
Lors de la présentation du plan "Ma Santé 2022", le 18 septembre 2018, le Président de la République avait annoncé une rénovation complète des études de santé, notamment par le biais de la suppression du numerus clausus et de la Première année commune aux études de santé (PACES). Ces annonces répondent à un enjeu majeur : mieux former les futurs professionnels de santé pour préparer l'avenir de notre système de soins et appuyer les transformations dont il a besoin.
Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé et Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, ont chargé le professeur Jean-Paul Saint-André de leur présenter une proposition d’organisation.
Le cadre de la réforme a été précisé par les deux ministres lors de leurs conférence de rentrée : l’objectif est de supprimer dès 2020 la PACES et le numerus clausus, pour permettre des accès multiples aux études de santé, une diversification des profils et des parcours de réussite.
Les premières mesures seront annoncées début 2019, avec les déclinaisons législatives et réglementaires, le paramétrage de Parcoursup à partir de novembre 2019, pour une première entrée dans le nouveau dispositif en septembre 2020.
A savoir
Le projet de loi Santé, qui sera présenté au Parlement au premier semestre 2019, prévoira les mesures législatives nécessaires à la suppression du numérus clausus et de la PACES.