"Nous devons remplacer un système unique, qui ne propose aux étudiants qu'une voie d'accès et ne les recrute que sur un type d'intelligence, par un système d'accès multiple permettant à d'excellents étudiants de réussir."
Rentrée 2020 :
- fin du numerus clausus
- fin la PACES
- fin du concours unique
Suite à l'annonce du Président de la République, fin 2018, de tranformer en profondeur l'organisation des études de santé, la réforme engagée vise à mieux former, mieux orienter et mieux insérer les futurs professionnels de la santé.
Il s'agit d'inscrire le nouveau parcours des futurs étudiants en santé dans une logique de réussite et de mieux répondre aux attentes des soignés, des soignants et de la société dans son ensemble.
Objectifs de la réforme
La fin à la PACES et du numerus clausus, représentatifs d'un système d'admission basé sur une sélection drastique, vise à diversifier les voies d'accès aux filières de santé.
Le Vade-mecum pour les référents enseignants et étudiants vise à partager les objectifs fondateurs de la réforme du 2e cycle des études médicales (R2C).
Les référents 2e cycle forment un binôme, composé d'un enseignant et d'un étudiant, par UFR de médecine. Ils sont nommés par le directeur de l'UFR, sur proposition des représentants des étudiants pour le référent étudiant.
Leurs missions :
Consulter le Vade-mecum pour les référents enseignants et étudiants (mars 2021)
16 millions d'euros consacrés dès 2020 à la transformation de l'entrée dans les études de santé.
Ils permettront aux universités de développer les nouvelles voies d'accès, d'organiser les épreuves complémentaires et d'accueillir un nombre accru d'étudiants dans les filières concernées.
Dossier de presse de rentrée 2019 (page 14)
Dossier de presse Formations en soins infirmiers IFSI (juillet 2018)
Dossier de presse (février 2018)
Mise en place du service sanitaire dans les formations de santé (février 2018)
Dossier de presse CNA (juillet 2019)
15 mesures sur le bien-être des étudiants en santé (avril 2018)
Une mention supplémentaire au diplôme d'infirmier en pratique avancée (IPA) psychiatrie et santé mentale a été créée.
CONSTAT
- Jusqu'ici l'admission dans les études de santé (médecine, pharmacie, odontologie, maïeutique) se faisait presque exclusivement via la Première année commune aux études de santé (PACES).- Parmi les près de 40 000 nouveaux bacheliers qui s'inscrivent en PACES, un tiers poursuivra dans les études de santé et les deux tiers se réorienteront dans des filières de l'université ou en dehor- Deux tiers des admis en santé ont dû redoubler leur PACES et un nombre important de réorientations se fait en perdant le bénéfice de ces deux années universitaires.
PACES : UN FORT TAUX D'ECHEC
35 500 bacheliers inscrits pour la première fois en PACES en 2015
12% d'entre eux seulement ont accédé directement en 2e année
Près d'un sur deux s'est réinscrit à nouveau en PACES l'année suivante, en 2016
34% des bacheliers 2015 est passé en 2e année en un ou deux ans de PACES
"Le numerus clausus sera supprimé pour cesser d'entretenir une rareté artificielle, et pour nous permettre de former plus de médecins avec un mode de sélection rénové, et de renforcer la dimension qualitative et le niveau de formation des études de santé [...] Dès la rentrée 2020, il n'y aura plus de concours à la fin de la première année, c'est-à-dire plus de PACES, cet acronyme, synonyme d'échec pour tant de jeunes."
Emmanuel Macron, Président de la République (discours du 18 septembre 2018)
Le Vocabulaire de la santé et de la médecine se fait l'écho des progrès de la science et de l'évolution des comportements dans une société marquée des mutations qui s'accompagnent d'un enrichissement de la langue. La crise sanitaire de Covid-19 a ainsi contribué à la diffusion des termes employés par les professionnels de santé.
Grâce aux travaux menés par le groupe d'experts chargé de la terminologie de la santé et des affaires sociales et d'experts travaillant dans les domaines de l'agriculture, de la biologie, de la chimie, de l'ingénierie nucléaire, des sciences humaines, de la spatiologie, du sport, etc. - cette nouvelle édition publiée par la Délégation générale à la langue française et aux langues de France du ministère de la Culture, propose notamment aux étudiants et aux équipes de santé des établissements, 247 termes et définitions concernant des notions nouvelles dont la plupart n'avaient pas encore de désignation en français.
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