En 2017, 47 500 étudiants ont été diplômés de DUT à l'université, 91 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi ceux entrés dans la vie active après l'obtention du DUT, 90 % occupent un emploi au 1er décembre 2019. Par rapport à la promotion 2016 et malgré une hausse à 18 mois, le taux d'insertion laisse apparaître une baisse de 1,4 point à 30 mois. En revanche, la qualité moyenne des emplois s'améliore, les diplômés 2017 occupent plus souvent que leurs prédécesseurs un emploi stable et de niveau cadre ou professions intermédiaires à 18 et 30 mois. Les inégalités restent toutefois importantes entre diplômés, en particulier selon la spécialité disciplinaire ou le genre.
Près de huit néo-bacheliers inscrits en D.U.T. sur dix obtiennent leur diplôme après deux ou trois années d'études. Le taux de réussite est plus élevé pour les bacheliers généraux (85%), pour les titulaires d'une mention Bien ou Très bien. La réussite des bacheliers professionnels, très minoritaires dans cette filière (1,7% des étudiants), progresse sensiblement (56%, +4 points). Les filles (40% des étudiants) et les étudiants issus de milieux très favorisés (33 % des étudiants) sont aussi relativement plus nombreux à obtenir leur D.U.T. en deux ou trois ans (respectivement 82% et 80%).
Les étudiants inscrits en 1ère année du cycle ingénieur en 2013 sont 86% à être diplômés en 3 ou 4 ans. Si neuf sur dix passent en 2ème année en 2014, 3% abandonnent ce cursus et se réorientent dans une autre formation à l'université et 6% connaissent une interruption dans leur parcours (redoublement, césure, réorientation dans un autre diplôme d'ingénieur, cursus aménagé, double diplôme...). La réussite en 4 ans au diplôme d'ingénieur varie selon le parcours et les caractéristiques des étudiants. Ainsi, 89% des bacheliers généraux décrochent le sésame contre 74% des bacheliers technologiques. La réussite des étudiants issus de classes préparatoires aux grandes écoles est supérieure de 4 points à celle des étudiants venant d'un B.T.S. ou d'un D.U.T.. Ce même écart est observé entre les étudiants et les étudiantes en faveur de ces dernières. Le type d'école d'ingénieur détermine également la réussite puisque neuf étudiants qui intègrent une école sous tutelle d'un autre ministère public sur dix sont diplômés contre 85% des étudiants dont l'école est sous tutelle du ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation.
A la rentrée 2019, 120 600 étudiants sont inscrits en institut universitaire de technologie, progressant faiblement (+0,7 %) par rapport à 2018-2019. Le nombre de nouveaux entrants en I.U.T. diminue de 1,3 % après la forte hausse de l'an dernier. En particulier, les nouveaux bacheliers intégrant cette formation sont moins nombreux, quelle que soit la série du baccalauréat, la baisse étant toutefois moins marquée pour les néo-bacheliers technologiques. Un an après l'obtention du D.U.T. les trois quarts des diplômés poursuivent leurs études. De fait, le D.U.T. va devenir un diplôme intermédiaire, avec la création du Bachelor Universitaire de Technologie (BUT) en trois ans mis en place en 2021.
Trois ans après leur baccalauréat, parmi les bacheliers 2014 qui ont poursuivi leurs études, 22% sont titulaires d'une licence générale ou professionnelle, 16% d'un B.T.S. et 5% d'un D.U.T.. Au total, 51% sont diplômés de l'enseignement supérieur. À la rentrée 2017, 63% sont encore dans l'enseignement supérieur, 20% l'ont quitté après l'obtention d'un diplôme et 17% en sont sortis sans diplôme. C'est en licence que les parcours sont les moins linéaires : 21% des inscrits se sont finalement réorientés et 17% sont sortis sans diplôme. Ces étudiants n'ayant pas obtenu leur licence ont un moins bon profil scolaire, sont d'origine sociale plus modeste et ont moins souvent obtenu leur premier choix d'orientation. Une majorité d'étudiants de D.U.T. (57%) et un peu plus d'un quart des diplômés de B.T.S. (27%) poursuivent des études au-delà de bac +2 à la rentrée 2017. Ces poursuites d'études sont d'autant plus fréquentes que les étudiants sont issus de milieux favorisés.
En 2016, environ 48 000 étudiants ont été diplômés de D.U.T. au sein des universités, 90 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi ceux entrés dans la vie active, 92 % sont en emploi au 1er décembre 2018. Par rapport à la promotion 2015, les taux d'insertion à 18 et 30 mois progressent sensiblement pour les femmes. Les diplômés 2016 bénéficient également de conditions dans l'emploi plus favorables que leurs prédécesseurs sur l'ensemble des indicateurs.
Plus de trois néo-bacheliers inscrits en D.U.T. sur quatre obtiennent leur diplôme après deux ou trois années d'études. Le taux de réussite est plus élevé pour les bacheliers généraux (84 %), pour les titulaires d'une mention Bien ou Très bien. Les filles et les étudiants issus de milieu favorisé sont aussi relativement plus nombreux à obtenir leur D.U.T. en deux ou trois ans (respectivement 82 % et 78 %).
Sur l'ensemble des bacheliers 2019 ayant formulé un vœu sur Parcoursup, 92,5 % ont reçu au moins une proposition d'admission toutes phases confondues. Huit bacheliers sur dix ont accepté une proposition au cours de la procédure. Si le délai d'attente moyen est de 4,5 jours avant de recevoir une première proposition, près de six candidats sur dix en ont reçu une dès le premier jour, et près de neuf sur dix (87 %) avant les épreuves écrites du baccalauréat. Les candidats reçoivent alors en moyenne, 4,2 propositions. Pour les bacheliers généraux, la licence représente 50 % des propositions acceptées. Pour les bacheliers technologiques et professionnels, la filière principale d'acceptation est la S.T.S. 95 % des candidats dont les vœux sont principalement formulés en PACES l'obtiennent. Ceux postulant majoritairement en C.P.G.E. sont 72 % à accepter une proposition dans cette filière de formation. Cette proportion s'élève à 74 % pour les candidats choisissant majoritairement un B.T.S. et 62 % pour le D.U.T.
En 2018-2019, 119 700 étudiants sont inscrits en institut universitaire de technologie, effectif en progression de 2,5 % par rapport à la rentrée 2017. Le nombre de néo-bacheliers entrés en I.U.T. (+6,9 % soit +3 300 inscrits )s'accroît vivement, sous l'effet du boom démographique de l'an dernier. Parmi les nouveaux entrants dans cette formation, près d'un tiers ont obtenu un baccalauréat technologique, part en hausse de 2,3 points, les néo-bacheliers de cette série étant particulièrement plus nombreux en I.U.T. (+14,8 %).
Près de deux bacheliers sur trois suivent une formation en S.T.S., I.U.T. ou licence après l'obtention de leur baccalauréat, un quart sont dans d'autres formations et 13 % ne prolongent pas leurs études dans l'enseignement supérieur. Les étudiants peuvent passer d'une formation à l'autre soit du fait de réorientation ou de poursuite après l'obtention d'un premier diplôme. Des redoublements peuvent aussi intervenir. Les durées moyennes pour obtenir un B.T.S. vont ainsi de 2,2 années pour ceux qui y sont rentrés directement, à 3,4 ans pour ceux passés par une licence auparavant. Ces durées, ainsi que les taux de réussite et de poursuite fluctuent fortement selon les caractéristiques des bacheliers : dans le parcours licence, deux bacheliers généraux sur trois sont diplômés en moyenne en 3,4 ans, contre un bachelier professionnel sur dix, au bout de 4,2 années.
A l’occasion d’un déplacement à l’Université de Paris Est Créteil et en présence des Présidentes et Présidents d’universités franciliennes, Frédérique Vidal a annoncé la création de près de 1 000 places dans les I.U.T. d’Ile-de-France pour la rentrée 2019.
A l’occasion d’un déplacement à l’Université de Paris Est Créteil mercredi 20 février 2019, Frédérique Vidal s'est exprimée sur le plan I.U.T. Ile-de-France en présence des Présidentes et Présidents d’universités franciliennes.
Depuis 18 mois, le ministère conduit une concertation sociale relative à l’accès et au contenu du premier cycle post-bac. Cette concertation a permis l’adoption de la loi ORE et la réforme des arrêtés relatifs à la licence et au cadre national des licences, masters et licences professionnelles.
Le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation publie les résultats de la 9e enquête sur l'insertion professionnelle des diplômés de l'université. Réalisée entre décembre 2017 et avril 2018, cette neuvième enquête porte sur la situation des diplômés 2015 de D.U.T., licence professionnelle et master, 18 mois puis 30 mois après l’obtention du diplôme.
En 2015, environ 48 000 étudiants ont été diplômés de D.U.T. au sein des universités, 91 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi celles et ceux entrés dans la vie active, 91 % sont en emploi au 1er décembre 2017. C'est le taux d'insertion à 18 mois qui progresse le plus par rapport à la promotion des diplômés 2014. Les conditions dans l'emploi ne suivent pas cette tendance et sont globalement stables voire en léger recul suivant les indicateurs. Toutefois, les conditions d'emploi restent fortement dépendantes du domaine de spécialité du D.U.T. mais également inégales entre femmes et hommes dans un même domaine.
Frédérique Vidal est intervenue jeudi 18 octobre 2018 lors de la concertation sur le développement et la modernisation des filières courtes professionnalisantes dans l’enseignement supérieur.
Les présentes données sont issues de l’enquête «inscriptions» du système d’information sur le suivi de l’étudiant (SISE Uni-versités). Les données 2016-2017 sont définitives. En revanche les données 2017-2018 sont provisoires. La date d’observation est fixée au 15 janvier de chaque année universitaire. Le champ couvert par cette note est constitué des 112 I.U.T.de France métropolitaine et DOM. Sont concernés dans cette note les étudiants préparant un Diplôme Universitaire de Technologie (D.U.T.).
Le Ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation publie les résultats issus de la hutième enquête nationale sur l’insertion professionnelle des diplômés de l’université réalisée entre décembre 2016 et avril 2017. Celle-ci a porté sur les diplômés 2014 de D.U.T., de licence professionnelle et de master. Elle a pour objet d’évaluer la situation professionnelle, 18 mois puis 30 mois après l’obtention du diplôme, des diplômés français issus de la formation initiale, n'ayant pas poursuivi ou repris d'études dans les deux années suivant l’obtention de leur diplôme.
En 2014, 47 000 étudiants ont été diplômés de D.U.T. au sein des universités, 88 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi celles et ceux entrés dans la vie active, 9 sur 10 sont en emploi au 1er décembre 2016. Si le taux d’insertion est stable par rapport à la promotion des diplômés 2013, les conditions dans l’emploi se sont un peu améliorées, en particulier le taux d’emploi de niveau cadre ou professions intermédiaires. Toutefois, les conditions d’emploi demeurent fortement dépendantes du domaine disciplinaire d’obtention du D.U.T. puisque de fortes disparités sont observées selon les indicateurs.
Cette note de synthèse présente les principaux résultats sur le parcours et la réussite des néobacheliers (bacheliers qui s’inscrivent à l’université à la rentrée suivant l’obtention de leur baccalauréat) en DUT (Diplôme universitaire de technologie). Elle est accompagnée de la publication d'indicateurs déclinés par université.
En 2016-2017, le nombre d’étudiants inscrits en institut universitaire de technologie (I.U.T.) est de 116 600, en légère augmentation par rapport à 2015-2016 (+0,3 %). Ils sont 63 400 à être inscrits en 1ère année d’IUT (en baisse de 0,3 %) et 53 200 à l’être en 2ème année d’I.U.T. (en hausse de 1,1 %).
Selon les données relatives aux vœux d’orientation exprimés sur la plate-forme admission post-bac en 2017, un candidat au baccalauréat émet en moyenne 7,7 vœux. En premier vœu, 39,1 % des candidats demandent une licence, 28,8 % une section de technicien supérieur, 13,7 % une admission en I.U.T., 8,3% une classe préparatoire aux grandes écoles. Parmi les premiers vœux désignant une L1, 4 mentions de licence recueillent 50 % des demandes : la PACES (17 %), le droit (14%), les STAPS (11 %) et la psychologie (7 %). Les parts des femmes et des hommes varient considérablement selon les mentions de licence. Ainsi, 83,9 % des premiers vœux exprimés en psychologie émanent de candidates, contre 26,7 % en STAPS. La volonté d’intégrer une filière se traduit par une accumulation de vœux dans la filière demandée. Ainsi, les étudiants demandant une C.P.G.E. – respectivement une S.T.S. - en premier vœu font en moyenne 8,2 vœux –respectivement 4,5 vœux - dans cette même filière.
Les bacheliers 2014 sont 79 % à s’inscrire dans une formation de l’enseignement supérieur à la rentrée suivante. Les taux de poursuite par série de baccalauréat sont quasi inchangés par rapport à la précédente enquête, réalisée auprès des bacheliers 2008. Toutefois, le taux de poursuite moyen diminue, du fait de la proportion accrue de bacheliers professionnels au sein de la cohorte 2014, lesquels poursuivent moins leurs études que les bacheliers des autres séries.
Les inscriptions d’étudiants dans l’enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements d’outre-mer n’ont jamais été aussi nombreuses : 2 551 100 à la rentrée 2015. Leur nombre a particulièrement progressé entre les rentrées 2014 et 2015 (+ 3,2 %, soit 79 900 inscriptions de plus).
En 2015-2016, 1 593 200 étudiants sont inscrits dans les universités de France métropolitaine et des DOM (y compris l’université de Lorraine). Ils étaient 1 531 300 en 2014-2015. Les effectifs inscrits augmentent de 4,0 %, hausse partiellement imputable à la montée en charge des inscriptions parallèles des étudiants de C.P.G.E. L’accroissement est ramené à + 2,8 % hors cet effet. En particulier, les effectifs sont en hausse en cursus licence (+ 4,9 %, et + 2,9 % hors doubles inscriptions) et en cursus master (+ 3,2 %), mais diminuent en cursus doctorat (- 1,6 %). Les bacheliers généraux sont plus nombreux que l’an passé dans les disciplines générales (+ 6,9 % hors doubles inscriptions en C.P.G.E.), le nombre de nouveaux bacheliers technologiques diminue en I.U.T. (- 2,0 %) et les bacheliers professionnels se dirigent nettement moins vers l’université. La part des étudiants étrangers à l’université est de 14,1 %. Elle baisse légèrement par rapport à 2014-2015 (- 0,2 point), principalement en cursus doctorat (- 0,4 point).