Plus de 42% des bacheliers inscrits en L1 l'année de leur baccalauréat obtiennent leur diplôme de licence en 3 ou 4 ans. Ce taux est plus élevé pour les femmes (47%) et les bacheliers généraux (51 %). Il varie de façon importante selon les disciplines. Si les étudiants en droit ou sciences politiques sont 45 % à obtenir une licence en 3 ou 4 ans, ceux d'administration économique et sociale (AES) sont seulement 30% et ceux en sciences-santé 39%.
Pour l'année 2018-2019, le taux de passage en 2e année de licence des néo-bacheliers est de 45,4%. Après quelques années de stabilité, autour de 40%, ce taux a augmenté de 4,4 points entre 2016 et 2018. Cette hausse semble imputable à deux effets, liés à la loi ORE : un changement de structure de la population en 1re année de licence et le bénéfice des accompagnements pédagogiques à l'égard des entrants à l'université. Une mesure de la réussite par l'obtention d'au moins 60 E.C.T.S. conduit à des résultats semblables : 43,5% des néo-bacheliers ont acquis 60 E.C.T.S. ou plus à l'issue d'une 1re année universitaire en 2018-2019, pour 39, % en 2016-2017. Le taux de passage en 2e année peut être examiné en prenant en compte l'assiduité des étudiants, mesurée, a minima, par la présence de l'étudiant à au moins un examen dans l'année, ou, avec un critère plus exigeant, par la présence de l'étudiant à au moins un examen de chaque U.E. où il est inscrit. La moitié des néo-bacheliers ne répond pas à ce dernier critère ; cependant, 28% d'entre eux sont admis et inscrits en 2e année à la rentrée suivante. On peut calculer un taux de passage limité aux néo‑bacheliers respectant le critère minimal d'assiduité, soit 90% de ceux inscrits en L1 : il atteint 50,3%, soit 4,9 points de plus que pour l'ensemble des néo‑bacheliers.
En 2018-2019, 358 000 étudiants étrangers sont inscrits dans l'enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements et régions d'outre-mer. Ils représentent 13% de l'ensemble des étudiants de l'enseignement supérieur. Près de huit étudiants étrangers sur dix sont inscrits dans l'enseignement supérieur dans le cadre d'une mobilité internationale. Leur nombre a fortement augmenté en cinq ans (+ 19%). Ils s'inscrivent le plus souvent à l'université : c'est le cas pour sept étudiants en mobilité sur dix. Cependant, leur part dans l'enseignement privé est en hausse (passant de 12% en 2013 à 17% en 2018). En 2018-2019, près d'un étudiant étranger en mobilité internationale sur deux est d'origine africaine dont 26% issus du Maghreb. Les étudiants asiatiques représentent 23% suivis des européens (19% dont 16% de l'U.E.) et des américains (9%). Les académies frontalières accueillent relativement plus d'étudiants en mobilité internationale. Le taux de réussite des étudiants en mobilité internationale diplômante est plus important que celui des étudiants français en licence mais ces derniers réussissent mieux en master.
Près de 42 % des bacheliers inscrits en L1 l'année de leur baccalauréat obtiennent leur diplôme de licence en 3 ou 4 ans. Ce taux est plus élevé pour les jeunes femmes (47 %) et les bacheliers généraux (52 %). Il varie selon les disciplines. Si les étudiants de droit ou sciences politiques sont 46 % à obtenir une licence en 3 ou 4 ans, ceux de sciences économiques ou AES sont seulement 36 %.
Lors de la conférence de presse de rentrée étudiante, Frédérique Vidal a présenté un bilan de la deuxième année de Parcoursup ainsi que les grandes orientations de l'année 2019-2020 en faveur de la réussite étudiante et de la transformation du système d'enseignement supérieur. Parmi les chantiers 2020 : l'intégration de toutes les formations reconnues par l'État sur Parcoursup, la poursuite de la réforme des formations de santé, un test de certification en langue anglaise obligatoire intégralement financé par l'État ou encore le lancement d'une mission de contrôle des établissements d'enseignement supérieur privés.
Près de deux bacheliers sur trois suivent une formation en S.T.S., I.U.T. ou licence après l'obtention de leur baccalauréat, un quart sont dans d'autres formations et 13 % ne prolongent pas leurs études dans l'enseignement supérieur. Les étudiants peuvent passer d'une formation à l'autre soit du fait de réorientation ou de poursuite après l'obtention d'un premier diplôme. Des redoublements peuvent aussi intervenir. Les durées moyennes pour obtenir un B.T.S. vont ainsi de 2,2 années pour ceux qui y sont rentrés directement, à 3,4 ans pour ceux passés par une licence auparavant. Ces durées, ainsi que les taux de réussite et de poursuite fluctuent fortement selon les caractéristiques des bacheliers : dans le parcours licence, deux bacheliers généraux sur trois sont diplômés en moyenne en 3,4 ans, contre un bachelier professionnel sur dix, au bout de 4,2 années.
En cohérence avec la loi du 8 mars 2018 relative à l'orientation et à la réussite des étudiants (ORE), le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation lance un appel à projets "Parcours flexibles en licence" (PFL) ouvert aux établissements d'enseignement supérieur. Objectif : mieux répondre à la diversité des étudiants accueillis en licence et favoriser leur réussite. Les projets présentés devront permettre un véritable changement de modèle pédagogique. Date limite de soumission des dossiers : 15 octobre 2019 à midi.
Depuis 18 mois, le ministère conduit une concertation sociale relative à l’accès et au contenu du premier cycle post-bac. Cette concertation a permis l’adoption de la loi ORE et la réforme des arrêtés relatifs à la licence et au cadre national des licences, masters et licences professionnelles.
Frédérique Vidal est intervenue jeudi 18 octobre 2018 lors de la concertation sur le développement et la modernisation des filières courtes professionnalisantes dans l’enseignement supérieur.
Sous l’impulsion de Frédérique Vidal, s’est tenu aujourd'hui le premier séminaire consacré au déploiement de la réforme de la Licence, dans le cadre de la loi ORE.
La licence se prépare en 3 ans après le baccalauréat, à l'université. Elle existe dans la quasi-totalité des disciplines et des secteurs d'activités.
Frédérique Vidal a fait un point d'étape mercredi 16 mai 2018 sur la concertation engagée autour des évolutions de la Licence dans le cadre du Plan Etudiants.
Frédérique Vidal s'est exprimée mardi 20 mars 2018 devant le CNESER lors de l'ntroduction de la concertation sociale relative à la nouvelle licence universitaire.
Cette note de synthèse présente les principaux résultats sur le parcours et la réussite des néobacheliers (bacheliers qui s’inscrivent à l’université à la rentrée suivant l’obtention de leur baccalauréat) en licence et en PACES (Première Année Commune des Etudes de Santé). Sont parallèlement diffusées des données détaillées par discipline et série de baccalauréat ainsi que des indicateurs déclinés par université.
Frédérique Vidal était l’invitée de France Inter jeudi 14 septembre 2017. A cette occasion la ministre a annoncé une hausse du budget de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (ESRI) de 700 millions d’euros en 2018. Elle est aussi revenue sur la réflexion menée actuellement sur l'accueil et la réussite des étudiants en premier cycle.
Les universités doivent informer les étudiants titulaires d’une licence qui ne souhaitent pas poursuivre leurs études immédiatement, des différentes possibilités qui s’offrent à eux en matière d'insertion professionnelle ou de poursuite ultérieure de formation.
Un peu moins des trois quarts des diplômés 2015 de licence générale s’inscrivent en première année de master (M1) à la rentrée suivant l’obtention de leur diplôme : 11 % le font en master Métiers de l’Enseignement, de l’Education et de la Formation (MEEF) et 62 % dans les autres disciplines de master. Hors master MEEF, un étudiant sur dix change de discipline lors du passage de L3 en M1, un sur vingt change d’académie, en se dirigeant le plus souvent vers l’académie de taille importante la plus proche de son académie d’origine. Les diplômés de licence professionnelle (LP) sont très peu nombreux à poursuivre des études après l’obtention du diplôme.
Selon les données relatives aux vœux d’orientation exprimés sur la plate-forme admission post-bac en 2017, un candidat au baccalauréat émet en moyenne 7,7 vœux. En premier vœu, 39,1 % des candidats demandent une licence, 28,8 % une section de technicien supérieur, 13,7 % une admission en I.U.T., 8,3% une classe préparatoire aux grandes écoles. Parmi les premiers vœux désignant une L1, 4 mentions de licence recueillent 50 % des demandes : la PACES (17 %), le droit (14%), les STAPS (11 %) et la psychologie (7 %). Les parts des femmes et des hommes varient considérablement selon les mentions de licence. Ainsi, 83,9 % des premiers vœux exprimés en psychologie émanent de candidates, contre 26,7 % en STAPS. La volonté d’intégrer une filière se traduit par une accumulation de vœux dans la filière demandée. Ainsi, les étudiants demandant une C.P.G.E. – respectivement une S.T.S. - en premier vœu font en moyenne 8,2 vœux –respectivement 4,5 vœux - dans cette même filière.
En 2016-2017, le nombre d’étudiants inscrits à l’université est de 1 623 500 (+1,9 % par rapport à 2015-2016). Hors doubles inscriptions en C.P.G.E. l’augmentation est ramenée à +1,1 % (+16600 inscriptions). Les effectifs augmentent moins fortement que l’année dernière et en cursus licence (+2,8 %) et en cursus master (+0,8 %) et poursuivent leur baisse en cursus doctorat (-2,3 %).
Les bacheliers 2014 sont 79 % à s’inscrire dans une formation de l’enseignement supérieur à la rentrée suivante. Les taux de poursuite par série de baccalauréat sont quasi inchangés par rapport à la précédente enquête, réalisée auprès des bacheliers 2008. Toutefois, le taux de poursuite moyen diminue, du fait de la proportion accrue de bacheliers professionnels au sein de la cohorte 2014, lesquels poursuivent moins leurs études que les bacheliers des autres séries.
En 2015-2016, 1 593 200 étudiants sont inscrits dans les universités de France métropolitaine et des DOM (y compris l’université de Lorraine). Ils étaient 1 531 300 en 2014-2015. Les effectifs inscrits augmentent de 4,0 %, hausse partiellement imputable à la montée en charge des inscriptions parallèles des étudiants de C.P.G.E. L’accroissement est ramené à + 2,8 % hors cet effet. En particulier, les effectifs sont en hausse en cursus licence (+ 4,9 %, et + 2,9 % hors doubles inscriptions) et en cursus master (+ 3,2 %), mais diminuent en cursus doctorat (- 1,6 %). Les bacheliers généraux sont plus nombreux que l’an passé dans les disciplines générales (+ 6,9 % hors doubles inscriptions en C.P.G.E.), le nombre de nouveaux bacheliers technologiques diminue en I.U.T. (- 2,0 %) et les bacheliers professionnels se dirigent nettement moins vers l’université. La part des étudiants étrangers à l’université est de 14,1 %. Elle baisse légèrement par rapport à 2014-2015 (- 0,2 point), principalement en cursus doctorat (- 0,4 point).
Cette note de synthèse présente les principaux indicateurs sur le parcours et la réussite des étudiants à l’université. Elle est accompagnée de la publication d'indicateurs complémentaires, l'ensemble étant décliné par université. Ces informations sont publiées pour la cinquième année consécutive.
La mission d’inspection générale a étudié les moyens permettant de réduire le nombre de premiers vœux non satisfaits à l’issue de la procédure d’affectation, A.P.B., notamment dans les formations à capacité d’accueil limitée. Le premier volet du rapport est consacré à l’examen du cadre réglementaire de la procédure d’affectation et comprend un état des lieux des formations les plus en tension en 2014 et 2015. Le second volet analyse les différents leviers qui pourraient permettre de réduire le nombre de formations et de candidats concernés par le tirage au sort.
Conformément à son calendrier public de parution des notes flash, le SIES, service statistique en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche au sein du M.E.N.E.S.R., a mis en ligne le 9 février 2016 la publication relative aux "Parcours et réussite aux diplômes universitaires: indicateurs de la session 2014".
En 2014-2015, 1 531 300 étudiants sont inscrits dans les universités françaises. Ils étaient 1 499 600 en 2013-2014. Les effectifs augmentent de 2,1 %, une croissance un peu moins forte que celle observée l’an passé (+ 2,5 %).