Les Centres spatiaux universitaires (CSU) développent des projets de nanosatellites en interface avec le CNES. Ils sont issus du projet Janus (Jeunes en apprentissage pour la réalisation de nanosatellites au sein des universités et des écoles de l’enseignement supérieur) qui a pour objectif de promouvoir le spatial auprès des étudiants des écoles et universités françaises. Il s'agit pour les étudiants de fabriquer des nanosatellites sous le format "Cubesat " (forme cubique,10 cm de côté, masse comprise entre 1 et 20 kg).
L’aventure étudiante "Cubesat " a commencé en 2006 pour encourager les scientifiques et ingénieurs en devenir à s’engager dans la recherche et l’ingénierie spatiales en fabriquant des nanosatellites de forme cubique de 10 cm de côté. Avec l’initiative Expresso, le CNES mettait des experts à disposition pour manager un projet et finançait pour partie la réalisation d’un nano-satellite.
Pionnière, l’Université de Montpellier s’est alors lancée dans la construction de Robusta-1A, qui n’est pas allé au bout de sa mission en orbite mais a été un programme pédagogique complet et cohérent. En 2009 et 2010, deux autres projets internationaux auront le même mode opératoire : Baumanets-2 entre l’Université Bauman de Moscou et l’Université de Montpellier, puis Pratham entre l’Institut de technologie de Bombay et l’Université Paris-Diderot.
En 2012, le CNES décide de renforcer et structurer ces initiatives à travers le projet Janus (Jeunes en Apprentissage pour la réalisation de nanosatellites au sein des universités et des écoles de l’enseignement supérieur) qui a pour objectif de promouvoir le spatial auprès des étudiants des écoles et universités françaises. Pour cela, le CNES leur propose de développer et d'envoyer dans l'espace leur propre satellite équipé d'instruments scientifiques sous le format "Cubesat " avec une masse comprise entre 1 et 20 kg.
Janus sensibilise les étudiants à la logique de développement de projets spatiaux et à leur mise en œuvre : conduite de projet, plan de développement, lancement, réception de télémesures et émission de télécommandes, exploitation des données... Il assure aussi la promotion d'enseignements scientifiques avec une dimension expérimentale forte dans les différents domaines du spatial : mécanique, thermique, avionique, contrôle d’attitude, systèmes d’énergie... En retour, les projets testent en orbite de nouvelles technologies satellites et/ou instrumentales intéressantes pour la communauté scientifique et industrielle.
Plus d’une dizaine d’écoles et d’universités françaises en partenariat avec des laboratoires scientifiques et des industriels sont impliquées dans JANUS. Les plus avancées ont mis en place des Centres spatiaux universitaires (CSU) qui développent des projets de nanosatellites en interface avec le CNES en s’appuyant sur :
Si de nombreuses écoles et universités françaises sont impliquées sur JANUS, les Centres spatiaux universitaires (CSU) se trouvent à Montpellier (CSU Montpellier), Toulouse (CSUT), Grenoble (CSUG), Paris (CurieSat, Astronautix) et plus récemment à Nice -Sophia Antipolis (CSU Côte d'Azur).