Publié le 21.10.2021

9e édition du Prix du Roman des étudiants

L'édition 2021 du Prix du Roman des étudiants France Culture-Télérama a été lancée le 21 octobre par la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation. Le lauréat de cette année est Mathieu Palain pour son roman Ne t'arrête pas de courir.

Mathieu Palain, lauréat de la 9e édition

Lauréat

Le lauréat de cette 9e édition est Mathieu Palain pour son roman Ne t'arrête pas de courir, éditions de l'Iconoclaste.

 

Se confronter à la littérature contemporaine et rencontrer des auteurs

Le Prix du Roman des étudiants récompense, chaque année, un roman écrit en langue française, issu de la rentrée littéraire de septembre, soumis au vote d'un jury exclusivement étudiant.  

Depuis plusieurs années, l'implication personnelle des enseignants a été cruciale. C'est grâce à leur mobilisation que le cercle des étudiants membres du jury s'est élargi petit à petit. Grâce à leur action, le Prix a pu s'ancrer dans 12 régions sur tout le territoire, et même à l'étranger puisque cette année, des étudiants en littérature française de l'Université de Bristol y participent. Au fil du temps, une collaboration entre le Prix et les universités s'est peu à peu développée et un véritable maillage territorial s'est créé. 

Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation

 

1 280 jurés-étudiants pour désigner le roman lauréat 2021

 

  • Le Roman des étudiants est un Prix littéraire créé, il y a 9 ans, par France Culture et Télérama avec le soutien du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, et du Centre national du Livre.
  • Son objectif : faire découvrir et rendre accessible la littérature contemporaine aux jeunes, en collaboration avec des universités françaises et les librairies indépendantes. Il s'agit d’encourager les étudiants à lire et à partager leurs lectures.
  • Sa spécificité : un jury exclusivement composé d'étudiants de toutes filières en provenance de toute la France.
  • Les 1 280 jurés-étudiants 2021 ont été sélectionnés sur la base d'une critique du roman de leur choix en 1500 signes ou par vidéo d'une minute.
  • Cette année des étudiants de l'Université de Bristol participent au Prix dans le cadre d'un partenariat avec l'Université de Tours.
  • Le lauréat du prix sera connu en janvier 2022.

Missions des jurés-étudiants

  • Lire 5 romans écrits en langue française, issus de la rentrée littéraire
  • Rencontrer les 5 auteurs lors d'événements organisés dans les bibliothèques universitaires et les librairies partenaires
  • Partager leurs avis sur les réseaux, affiner leur sens critique et rencontrer d'autres lecteurs
  • Élire et fêter leur lauréat mi-janvier 2022

 

Les 5 romans en lice pour l'édition 2021

Les rédactions de France Culture et de Télérama ont présélectionné cinq romans issus de la rentrée littéraire 2021.

 

Rien ne t'appartient, de Nathacha Appanah (Gallimard)

Il n'y a pas que le chagrin et la solitude qui viennent tourmenter Tara depuis la mort de son mari. En elle, quelque chose se lève et gronde comme une vague. C'est la résurgence d'une histoire qu'elle croyait étouffée, c'est la réapparition de celle qu'elle avait été, avant. Une fille avec un autre prénom, qui aimait rire et danser, qui croyait en l'éternelle enfance jusqu'à ce qu'elle soit rattrapée par les démons de son pays.

 

 

Ne t'arrête pas decourir, de Mathieu Palain (L'iconoclaste)

De chaque côté du parloir de la prison, deux hommes se font face pendant deux ans, tous les mercredis. L'un, Mathieu Palain, est devenu journaliste et écrivain, alors qu'il rêvait d'une carrière de footballeur. L'autre, Toumany Coulibaly, cinquième d'une famille malienne de dix-huit enfants, est à la fois un athlète hors norme et un cambrioleur en série. Quelques heures après avoir décroché un titre de champion de France du 400 mètres, il a passé une cagoule pour s'attaquer à une boutique de téléphonie. Au fil des mois, les deux jeunes trentenaires deviennent amis.

 

 

Feu, de Maria Pourchet (Fayard)

Laure, prof d'université, est mariée, mère de deux filles et propriétaire d'un pavillon. À 40 ans, il lui semble être la somme, non pas de ses désirs, mais de l'effort et du compromis. Clément, célibataire, 50 ans, s'ennuie dans la finance, au sommet d'une tour vitrée, lassé de la vue
qu'elle offre autant que de YouPorn. Laure envie, quand elle devrait s'en inquiéter, l'incandescence et la rage militante qui habitent sa fille aînée, Véra. Clément n'envie personne, sinon son chien. De la vie, elle attend la surprise. Il attend qu'elle finisse. Ils vont être l'un pour l'autre un choc nécessaire.

 

 

La fille qu'on appelle, de Tanguy Viel (Les Éditions de minuit)

Quand il n'est pas sur un ring à boxer, Max Le Corre est chauffeur pour le maire de la ville. Il est surtout le père de Laura qui, du haut de ses vingt ans, a décidé de revenir vivre avec lui. Alors Max se dit que ce serait une bonne idée si le maire pouvait l'aider à trouver un logement.

 

Mahmoud ou la montée des eaux, de Antoine Wauters (Verdier)

Un vieil homme rame à bord d'une barque, seul au milieu d'une immense étendue d'eau. En dessous de lui, sa maison d'enfance, engloutie par le lac el-Assad, né de la construction du barrage de Tabqa, en 1973. Fermant les yeux sur la guerre qui gronde, muni d'un masque et d'un tuba, il plonge - et c'est sa vie entière qu'il revoit, ses enfants au temps où ils n'étaient pas encore partis se battre, Sarah, sa femme folle amoureuse de poésie, la prison, son premier amour, sa soif de liberté.

 

Partenaires