Dans un contexte budgétaire exigeant, le Gouvernement a fait le choix de la clarté et de la justice. Le Projet de loi de finances pour 2026 prévoit un recentrage du dispositif d’Aide Personnalisée au Logement (APL) afin de mieux répondre à sa vocation première : soutenir ceux qui en ont le plus besoin.
Concrètement, à compter du 1er juillet 2026, les étudiants internationaux extra-communautaires non-boursiers ne seront plus éligibles à l’APL. Cette mesure ciblée ne concernera que 3 % des 3 millions d’étudiants en France, et permettra de mieux flécher les moyens vers les publics réellement fragiles.
Les étudiants boursiers, quelle que soit leur nationalité, ainsi que l’ensemble des étudiants originaires de l’Union européenne, resteront pleinement éligibles à l’APL.
Cette mesure permet ainsi de préserver notre capacité à accueillir dignement les étudiants internationaux en situation de précarité, tout en assumant une gestion responsable et cohérente de l’argent public.
Les étudiants internationaux extra-communautaires non-boursiers continueront, par ailleurs, à pouvoir bénéficier des dispositifs d’accompagnement proposés par les CROUS, et notamment de l’accès au parc de logements sociaux.
Il reviendra au Parlement, dans le cadre du débat budgétaire, de se prononcer sur cette évolution.
L’accueil des étudiants internationaux est un élément central de l’attractivité de notre pays. Nous continuons d'accompagner financièrement les étudiants qui viennent en France mais nous devons assumer d’affiner notre dispositif afin de le recentrer sur ceux qui ont le plus besoin d’être aidés au cours de leurs études dans nos universités et nos écoles
Vincent Jeanbrun, ministre de la Ville et du Logement a déclaré : « Ce recentrage, c’est un choix de justice sociale. Nous continuerons à accompagner les étudiants internationaux les plus modestes, mais il est légitime que les aides publiques soient réservées à ceux qui en ont réellement besoin. Être généreux, c’est être juste