Publié le 19.03.2025

Discours de Philippe Baptiste pour le lancement de la revoyure LPR

Philippe Baptiste, ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a prononcé un discours le mercredi 19 mars 2025 pour le lancement de la revoyure LPR.

 

SEUL LE PRONONCÉ FAIT FOI

Mesdames, Messieurs, en vos grades et qualités,

Je suis heureux de vous accueillir dans les murs de ce ministère en ce jour de presque printemps.

Ces temps-ci, les étudiants, les enseignants et les bourgeons se font plus visibles dans notre quartier.

Trois mois après ma prise de fonction, ce moment de renouveau me semble approprié pour remettre ensemble sur le métier la loi de programmation de la recherche, notre fameuse LPR.

Vous le savez, j’ai fait de la mise en œuvre de la clause de revoyure, prévue dans la loi, une de mes priorités.

Alors que le Premier ministre François Bayrou avait rappelé, dans son discours de politique générale, l’importance de la trajectoire d’investissement dans la recherche, j’ai annoncé, dès mon arrivée dans ce ministère en janvier, que nous devions nous emparer de cette revoyure.

LES CIRCONSTANCES RENDENT CETTE REVOYURE PLUS URGENTE

Depuis lors, la situation n’a fait que confirmer ma conviction.

Les transformations de la donne internationale ont même donné à ce projet une forme d’urgence.

Je ne vais pas revenir trop longuement sur la situation aux Etats-Unis.

Vous la connaissez, vous la suivez avec attention.

Je ne doute pas que vous êtes alertés par des collègues et partenaires là-bas : c’est aussi mon cas.

Pour moi qui ai travaillé avec des Américains, qui ai vécu et passé une partie de ma carrière aux Etats-Unis, le choc est terrible.

Je prends donc avec beaucoup de sérieux ce qui est en train de se passer.

Le retrait massif des financements en faveur de la recherche est préoccupant.

L’annonce de la fin unilatérale de certains partenariats, ou de la fin anticipée de projets comme la station spatiale internationale est très inquiétante.

La mise au pas ou les licenciements de chercheurs est un phénomène grave.

L’interdiction de la recherche dans certains domaines et la destruction ou la modification de bases de données de recherche ont des répercussions considérables qui se prolongeront à long-terme, sur l’ensemble de la recherche mondiale.

Les conséquences sur les sciences du climat, en particulier, font frémir.

La saignée de l’agence océanographique américaine, la NOAA, une pépite de la recherche mondiale, est vraiment criminelle.

Son ancien patron disait cette semaine qu’il y aura des morts inutiles à cause de la destruction de cet organisme exceptionnel, et c’est malheureusement vrai.

Ce contexte, en grande partie inédit et en tout cas très choquant, nous a aussi fait prendre conscience brutalement de nos vulnérabilités.

LA REPONSE : L’AUTONOMIE STRATEGIQUE

Il nous oblige à regarder en face la nécessité, pour la France et plus largement l’Europe, de déployer une ambition assumée et renouvelée dans le domaine scientifique, pour défendre nos valeurs et celles de la science : le respect de la contradiction, les libertés académiques qui impliquent aussi de déplaire aux puissants – pour reprendre l’expression du Président de la République, Emmanuel Macron : « une certaine idée de la recherche libre ».

Pour porter cette idée, assumer cette ambition, nous devons développer notre autonomie stratégique en matière de recherche.

En France, c’est ce que j’ai demandé aux agences de programme, qui devront de plus en plus, jouer le rôle de vigies pour nous dire dans quels domaines de la recherche investir, pour ne pas sacrifier notre avenir aux illusions du présent.

Cela pourra se traduire en partie par une politique d’attractivité envers les chercheurs installés aux Etats-Unis, américains ou non, qui sont aujourd’hui empêchés de travailler et pourraient rejoindre la France et l’Europe pour mener leurs travaux.

Ce qui se passe est donc dramatique, mais c’est aussi un appel à être à la hauteur du moment.

Je sais que vous êtes engagés sur ce sujet, et je vous en remercie ; je vous ai demandé vos contributions, certains d’entre vous m’ont déjà répondu, et nous aurons, j’en suis sûr, l’occasion d’en discuter ce soir.

J’ai d’ailleurs tenu à recevoir les représentants en France du mouvement Stand Up For Science, que je remercie pour leur engagement.

Depuis plusieurs semaines, nous travaillons, avec la ministre d’Etat Elisabeth Borne, pour apporter une solution concrète et ambitieuse à ces demandes, y compris au niveau européen.

A l’initiative de la France, un courrier signé par une douzaine d’Etats membres a été adressé aujourd’hui à la Commission européenne, pour accélérer la mise en place d’une réponse commune.

J’ai rencontré mes collègues ministres européens à Varsovie la semaine dernière, précisément pour porter ce projet, et j’espère que nous aurons l’occasion de nous en reparler très rapidement.

Vous savez comme moi que l’échelle pertinente, pour porter pleinement cette ambition, c’est l’échelle européenne.  

Mais la France doit agir sans attendre ; je ne doute pas qu’elle le fera.

LA LPR A PERMIS DE GRANDES AMELIORATIONS

Je reviens à la LPR.

La LPR a été pensée dans un contexte différent de celui d’aujourd’hui à plus d’un titre, et elle a très largement joué son rôle.

D’abord parce qu’elle a permis d’apporter une visibilité en proposant une trajectoire ambitieuse.  

Mais aussi et surtout par les moyens déployés.

Depuis 2021, la LPR a permis d’injecter près de 4 milliards d’euros supplémentaires dans l’enseignement supérieur et la recherche.

C’est la traduction, pas totalement négligeable, d’un engagement massif de l’Etat en faveur de notre écosystème. Et l’engagement a été tenu.

J’ai obtenu un maintien de toute la partie de la marche LPR qui concernait les mesures d’attractivité, afin de ne pas fragiliser la dynamique en cours.

Cela a eu des effets concrets, en particulier grâce aux mesures du protocole RH.

Bien que nous en soyons tous ici experts, je ne vais pas vous parler de RIPEC ou de repyramidage.

Mais je voudrais donner quelques exemples, tirés de situations réelles.

Ne vous inquiétez pas, les noms sont fictifs.  

Prenons Paul LAURENT, recruté comme maitre de conférences après avoir exercé 3 ans comme contractuel doctorant, puis 7 ans via un contrat post doctorant et 2 ans comme ATER à temps complet.

Avant la LPR, il n’aurait bénéficié d’aucune reconnaissance, financière du moins, pour les années passées en post-doctorat au-delà des 4 premières années. 
Il n’aurait pas eu de bonification au titre du doctorat.

Sans compter les mesures indemnitaires qui concernent tous les enseignants chercheurs.

Résultat, sa rémunération nette mensuelle en 2025 est supérieure de 25% à ce qu’elle aurait été avant la LPR, un gain de près de 650€ par mois.

C’est vrai aussi pour Julie MARTIN, recrutée comme chargée de recherche (CR) après avoir bénéficié d’un contrat CIFRE pendant 3 ans puis d’un contrat post doc pendant 6 ans. Sur ce cas type, la rémunération mensuelle nette est plus élevée de 600€ par rapport à ce qu’elle aurait été sans la LPR.

Je pourrais multiplier les exemples et les situations, mais je pense que le message est clair.

La LPR a permis une progression réelle, mesurable, dans les conditions de rémunération.  

En termes d’attractivité, une belle réussite de la LPR ce sont les chaires de professeur junior, les CPJ.  

Entre 2021 et le 1er juin 2024, les opérateurs avaient signé près de 350 CPJ.

Elles ont déjà permis de rajeunir l'entrée dans la carrière et de recruter des chercheurs de nationalité étrangère, ou de faire revenir des français exerçant à l’étranger, dans des domaines aussi variés que la préhistoire, la géométrie computationnelle ou l’oncologie.

C’est le cas de Silvia Manconi, revenue en 2024 d’Italie pour travailler sur des modèles théoriques de matière noire à Paris. C’est le cas d’Antonio Pagano, en oncologie moléculaire et cellulaire à Bordeaux, ou de Federica Infantino qui a quitté Oxford pour travailler à l’Université de Côte d’Azur sur les migrations.

J’étais avant-hier à l’IHU Imagine, qui a convaincu l’immunologiste Bana Jabri de revenir en France, après des années d’une carrière fulgurante aux Etats-Unis.

Elle a rejoint la France avec un projet scientifique très ambitieux, qui s’appuie notamment sur les CPJ pour étoffer les équipes de recherche de l’institut.

Je pense aussi évidemment à Yasmine Belkaid, qui a pris la tête de l’Institut Pasteur dans des circonstances similaires.

Donc oui, nous avons progressé en termes d’attractivité, y compris à l’international, et oui, la LPR nous a fait avancer de manière importante.

Et oui, je le redis, l’Etat a été au rendez-vous.

La LPR a permis des avancées inédites en recherche. 

LA FRANCE DOIT ENCORE PROGRESSER

Est-ce que tout cela est suffisant ?

Non, bien entendu.

Notre pays reste aujourd’hui en-deçà de l’objectif de 3% de dépense intérieure de recherche et développement. Cela n’est pas seulement le fait de l’Etat : en la matière, nous sommes un peu en-dessous mais pas tellement loin de la plupart des pays de l’OCDE.

En revanche, la recherche privée, en France, est très loin des niveaux de pays comparables.

A bien des égards, nous ne sommes toujours pas suffisamment compétitifs, suffisamment attractifs par rapport à nos partenaires ou concurrents, en Europe et au-delà. Nous avons des domaines d’excellence, les différents classements le montrent régulièrement ; mais dans le même temps, notre place dans les publications scientifiques mondiales a reculé.

Nous avons aussi du mal à passer à l’échelle en ce qui concerne le transfert de technologies, alors que c’est un levier important de notre compétitivité, mais aussi pour la valorisation de notre recherche.

De manière plus générale, malgré l’importance des moyens engagés, le sentiment est parfois que l’argent n’est pas arrivé jusqu’au terrain, jusqu’aux labos et aux amphithéâtres, au point où certains se demandent parfois s’il n’est pas resté dans les fonds de roulement.

C’est un vrai enjeu pour nous tous, car l’effort consenti n’a de sens que s’il change véritablement les choses pour les chercheurs et enseignants-chercheurs.

LA REVOYURE REPOND A CES BESOINS

C’est pour aller plus loin que je veux mettre en œuvre la clause de revoyure au plus vite.

Nous devons regarder ensemble les résultats obtenus, dresser le bilan des années passées, comprendre aussi ce qui n’a pas fonctionné aussi bien que nous l’aurions voulu.

Car en bons scientifiques, nous savons bien qu’il faut évaluer les résultats d’une expérience pour ajuster le protocole.

Il faut objectiver ce qui a été fait, le rapport entre les moyens déployés et leurs résultats.

Je tiens ici à m’adresser aussi aux parlementaires dont je salue la présence, puisque des travaux de suivi ont été réalisés depuis l’adoption de la loi de programmation, notamment au Sénat.

Avec l’Assemblée nationale, cela doit aussi être une base de travail pour les échanges à venir sur le sujet.
J’ajoute que la revoyure LPR doit s’inscrire dans les priorités fixées pour notre ministère, et que j’ai eu l’occasion d’exposer lors des vœux à la communauté en janvier dernier.

LA DEMARCHE

Et maintenant, comme dirait Lénine : Que faire ?

D’abord, je l’ai dit, un bilan lucide de la LPR.

La mise en œuvre de la LPR initiale a reposé sur un ensemble de dispositifs, qui venaient s’ajouter au socle de financement.  

Elle s’est traduite avant tout par des financements supplémentaires en faveur de l’attractivité comme les CPJ, en faveur de la recherche via l’ANR et en faveur des conditions salariales, comme je l’ai évoqué.

Avec cette revoyure, il ne peut pas être question de réfléchir uniquement en termes de moyens supplémentaires sur tous les plans.

Je le dis clairement : si nous nous engageons dans cette voie, nous ne parviendrons pas à mener à bien les transformations nécessaires.

Nous devons réfléchir différemment, en gardant en tête nos objectifs.Nous devons avancer en restant convaincus que la recherche est une brique essentielle de notre autonomie stratégique.

Qu’elle est un moyen incontournable dans la défense de nos valeurs. 

La recherche, telle que je la conçois, c’est de manière solidaire l’invention de mondes possibles dans tous les domaines de la science, et l’effort pour faire advenir des mondes désirables, fondés sur le dialogue et la libre circulation des idées. 

Je vous propose donc de garder cet horizon devant les yeux pour aborder le travail collectif qui nous attend. 

Il se déclinera en trois chantiers, qui permettront de prendre acte de la solution de continuité avec la LPR initiale. 

Le premier chantier, c’est le chantier de l’attractivité RH. 

Ensuite, la question des modes de financement de la recherche. 

Enfin, troisième et dernier chantier, celui de la recherche partenariale entre public et privé. 

Pour chacun de ces chantiers, nous aurons à prendre en compte les circonstances qui sont les nôtres : une situation budgétaire critique et un environnement international inédit. 

LE CHANTIER RH

Pour le chantier RH, notre enjeu est clair : renforcer encore et toujours l’attractivité de la recherche française, tant pour favoriser l’accès des jeunes générations à la recherche que pour améliorer l’implantation en France de chercheurs qui exercent actuellement à l’étranger.

Il nous faut aussi tenir compte de l’évolution démographique des enseignants-chercheurs, pour maintenir développer toujours l’excellence de notre recherche dans les domaines d’avenir.

Cela passe bien sûr par des réflexions sur le doctorat, dont le rapport Lazarus-Pommier pose des bases, comme sur la question du renforcement du lien entre doctorat et ingénierie. Mais nous devons aussi continuer à travailler sur la simplification de nos processus, leur déconcentration, notamment pour les chaires de professeur junior. 

A ce propos, j’ai le plaisir de vous annoncer que j’ai décidé qu’à nouveau en 2025, 200 CPJ soient réparties, 70 dans les ONR et 130 au sein des universités. La répartition par établissement vous parviendra dans les prochains jours.

J’ajoute que l’attractivité peut aussi passer par l’encouragement des mobilités et le développement de postes conjoints public-privé. C’est un enjeu de rapport aux entreprises mais c’est aussi un enjeu RH. 

Sur ce sujet, j’ai demandé à la DGRH de réunir un groupe de travail avec les organisations syndicales pour recueillir leurs contributions. Il se tiendra début avril. Le comité de suivi du protocole RH de la LPR se tiendra quant à lui en juin.

Voici donc pour le premier chantier.

LE FINANCEMENT DE LA RECHERCHE

Deuxième chantier de cette revoyure, le financement de la recherche. 

Ce chantier a, lui aussi, cela tombe bien, trois objectifs principaux. 

Tout d’abord, il doit permettre de nous assurer que les financements arrivent effectivement au plus proche de la paillasse et du chercheur. 

Deuxième objectif de ce chantier : articuler le financement de la recherche en France avec les sources de financement complémentaires. 

C’est-à-dire les financements européens, mais aussi France 2030 et les dispositifs du même type.

Nous ne pouvons pas nous passer des financements européens, et nous devons progresser de manière importante et rapide sur ce sujet. 

A ce titre, nous avons identifié plusieurs axes de travail.

D’abord, clarifier le paysage des appels à projets. Ce système a pris une place trop systématique dans le financement de la recherche en France. Nous devons nous concentrer sur les appels d’offres européens, auxquels nous répondons encore trop peu, et sur ceux de l’ANR.

Hors projets européens et ANR, l’appel d’offre ne doit pas être un réflexe systématique, mais une exception. 

Ensuite, nous devons inciter les chercheurs à aller à l’Europe. Nous devons introduire la candidature aux fonds européens comme un passage important de leur carrière. 

Pour cela les chercheurs doivent être accompagnés. Le développement des structures d’accompagnement mutualisées, trop peu nombreuses à l’heure actuelle, a montré son efficacité et doit être développé sur tout le territoire.

Enfin, troisième objectif en ce qui concerne le financement  : ce chantier doit nous faire progresser dans la simplification de nos sources de financement. 

Ces trois objectifs s’appuieront sur la montée en puissance du rôle des agences de programme dans la définition de priorités de recherche, au service de notre autonomie stratégique.

RECHERCHE PUBLIQUE PRIVEE

Enfin, troisième et dernier chantier : le développement la recherche privée en faisant levier sur la recherche publique. 

Je l’ai dit, pour atteindre notre cible de R&D nationale, les entreprises aussi doivent jouer leur rôle, et elles sont très loin, dans notre pays, de la cible des 2% du PIB investis en R&D. 

Evidemment, la structure de nos entreprises, leur rentabilité, jouent un rôle important, mais nous devons aussi et d’abord nous assurer que nos dispositifs de soutien à la R&D des entreprises, de collaboration entre recherche publique et recherche privée, sont les plus efficaces possibles. 

La valorisation de notre recherche publique passe par deux canaux : les partenariats, et le transfert.  Ce sont deux leviers qui doivent être actionnés ensemble. 

Nous devrons donc nous pencher sur la question des partenariats public-privé. 

Pour le moment, nous ne progressons pas assez dans ce domaine. 

Il y a des questions d’organisation, des questions aussi de réticence ou de manque d’acculturation. 

Or tout le monde peut y gagner, les chercheurs comme les entreprises. 

Je dois dire que nos voisins l’ont bien compris, nous ne pouvons pas faire l’impasse sur ce sujet. 

A cet égard, je suis convaincu qu’il y a des réflexions à porter y compris sur le Crédit d’impôt recherche, le CIR, et sa déclinaison le Crédit d’Impôt Collaboration de Recherche, le Cico. 

Aujourd’hui le CIR est un objet utile, qui a fait en partie ses preuves, mais qui peut sans doute être amélioré ou réorienté pour contribuer plus efficacement à la mobilisation du financement privé de la recherche. Je souhaite y travailler avec les autres ministres concernés, à commencer par le ministre chargé de l’industrie, Marc Ferracci. 

Enfin nous devons absolument progresser en ce qui concerne la valorisation de la recherche par le transfert de technologie. 

Il y a eu de belles réussites dans les dernières années, nous avons par exemple réussi à structurer un écosystème dynamique dans la Deeptech.

Mais les dispositifs actuels sont encore trop complexes, et nous n’atteignons pas nos objectifs de création d’entreprises à forte composante technologique.  

L’évolution du paysage du transfert autour des pôles universitaires d’innovation doit être accompagnée ; nous devons y travailler. 

ET MAINTENANT AU TRAVAIL

Sur chacun de ces thèmes, je souhaite que nous avancions rapidement, car le contexte nous oblige : l’urgence scientifique, l’urgence stratégique, sont là, de même malheureusement que la contrainte budgétaire. 

Les administrations du ministère ont leur part de travail à faire, dans le lien quotidien qu’elles ont avec vous. Mais vous, tous et toutes ici présents, avez un rôle à jouer. 

Je souhaite que vous puissiez, sur les trois thématiques évoquées, me faire parvenir vos propositions, concrètes, d’état des lieux, d’amélioration de l’existant. Je souhaite aussi que vous puissiez illustrer tant nos réussites que nos ambitions par des exemples concrets, des moments de fierté collective, bref, que nous parlions certes des dispositifs, mais aussi de la science qu’ils permettent. 

C’est un appel ouvert que je vous lance. Merci à vous de me faire remonter vos contributions écrites avant le 14 avril, afin qu’elles puissent être rassemblées pour servir de base à notre discussion. 

D’ici à la fin du mois d’avril, seront reçus au ministère, dans des formats à définir, l’ensemble des parties prenantes pour échanger sur ces contributions.

Je m’adresse à vous, chacun avec votre expertise propre et connaissance du terrain, y compris vous, Mesdames et Messieurs les parlementaires, votre apport sera précieux. 

Ces chantiers sont vastes, ils sont aussi nécessaires. 

C’est une occasion, pour nous tous, de nous montrer à la hauteur des appels de notre temps. 

Notre recherche est un bien précieux. 

Donnons-nous, ensemble, les moyens de la préserver. 

Je vous remercie. 

Contact

Service presse du ministère chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

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