Publié le 01.02.2018

Recherche en Nouvelle-Calédonie et les îles de Wallis et Futuna

L'enseignement supérieur et la recherche en Nouvelle-Calédonie relèvent de la compétence de l'état (article 3-2-7 de l'accord de Nouméa) qui doit l'assumer en associant l'exécutif calédonien. Le gouvernement est associé à l'élaboration des contrats d'établissement entre l'Etat et les établissements universitaires intervenant en Nouvelle-Calédonie, et consulté sur les projets de contrat entre l'Etat et les organismes de recherche établis en Nouvelle-Calédonie. Il peut conclure des conventions d'objectifs et d'orientation avec ces établissements ou organismes. Par ailleurs, la Nouvelle-Calédonie a crée un Conseil Consultatif de la Recherche C.C.R. auprès de son congrès.

Amphi - UNC

Thématiques de recherche

La stratégie du consortium CRESICA vise à répondre aux enjeux de développement territorial définis dans le cadre du Schéma d’Aménagement et de Développement de la Nouvelle-Calédonie à l’horizon 2025 (S.A.D.N.C. 2025). Les orientations stratégiques du CRESICA en matière de recherche et d'innovation sont en rapport avec les ressources naturelles de la Nouvelle-Calédonie, la biodiversité de ses environnements terrestres et marins ainsi qu’avec ses ressources en matière d’innovation sociétale et de santé.

Le cadre d’action privilégie une approche intégrée par le continuum des bassins versants de la mine au lagon et se décline selon les objectifs thématiques :

  • Valoriser le capital naturel : biodiversité, mines et environnement
    - Mieux connaître et valoriser les ressources naturelles : ressources minérales, ressources en eau et ressources vivantes
    - Evaluer les impacts des activités anthropiques : Impacts miniers sur les écosystèmes terrestres et marins, Impact sur les écosystèmes et la ressource en eau
    - Préserver les milieux terrestres et marins : conservation, atténuation et restauration
  • Amélioration de la santé humaine
    - Mieux connaître et prévenir les maladies infectieuses épidémiques ou endémiques
    - Mieux connaître et prévenir les maladies non transmissibles liées au mode de vie : obésité et pathologies associées
  • Analyses et accompagnement de l’évolution sociale et institutionnelle
    - Accompagner la société néo-calédonienne : entre pluralismes et segmentations
    - Comprendre les modes de gouvernance des ressources et territoires océaniens : entre insularité et globalisation
    - Mener une réflexion sur la production des données

La Nouvelle-Calédonie dispose d'un centre national de la recherche technologique C.N.R.T.  "Nickel et son environnement" avec un statut de GIP.

L'Université de Nouvelle-Calédonie, lIRD ainsi que l'IFREMER sont engagés dans le LABEX CORAIL porté par l'Ecole Pratique des Hautes Etudes EPHE.

 

Effectifs de la recherche

Le nombre total des emplois dédié à la recherche est de l'ordre de 600 ETP représentant 2,1 chercheur pour 1000 actifs. 260 E.T.P. sont dédiés à proprement aux métiers de la recherche. Ces derniers se répartissent de la façon suivante :

Effectif de la recherche en Nouvelle-Calédonie

73 sur 260 sont enseignants-chercheurs soit 27%

62 sur 260 sont chercheurs soit 24%

62 sur 260 sont doctorants

56 sur 260 sont ingénieurs soit 22%

7 sur 260 sont post-doctorants soit 3% 


Financement de la recherche

La recherche en Nouvelle-Calédonie est financée à hauteur de 60 millions d'Euros annuel hors activités de transfert. La dépense intérieure  en recherche et développement rapportée au PIB est d'environ 0,8%. Les financements provenant de l'état sont à hauteur de 78%. Ceux des collectivités sont de 11%.

Le budget de fonctionnement (hors masse salariale) est de 7 millions d'Euros. La répartition est présentée comme suit :

Répartition du budget de fonctionnement en Nouvelle-Calédonie

Collectivités locales : 40%, Etat : 31%, autres ressources : 18%, secteur privé 7%, projets européens : 4%