À l’issue de la navette parlementaire, députés et sénateurs ont trouvé un accord sur le texte de la proposition, qui a été adoptée définitivement ce jour par l’Assemblée nationale. L’adoption de ce texte permettra notamment le déploiement de sections disciplinaires interacadémiques sur saisine des seuls chefs d’établissements, l’intégration de référents racisme et antisémitisme à la mission égalité dans les établissements afin de faciliter le signalement de ces actes ou encore l’obligation de formation pour les membres des conseils académiques.
Ces mesures viendront compléter l’action résolue du ministère chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR) contre l’antisémitisme. C’est dans ce cadre que le MESR a décidé de financer trois programmes de recherche sur l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur. Et c’est également pour anticiper les obligations de formation désormais effectives que la prochaine session de formation des référents antisémitisme et racisme aura lieu ce vendredi 4 juillet au Mémorial de la Shoah.
Il est intolérable que des étudiants puissent être la cible de violences physiques ou verbales en raison de leurs croyances ou de leur religion, quelles qu’elles soient. Cette loi va permettre d’intégrer des dispositifs de signalement et d’accompagnement importants pour lutter contre l’antisémitisme dans nos établissements d’enseignement supérieur. Je me réjouis du message fort envoyé par une large majorité de parlementaires aux étudiants juifs de France, dont la protection est une priorité et un devoir.