Chaque note flash fait le point sur un des principaux indicateurs statistiques diffusés par le Service statistique ministériel du M.E.S.R.I. et donne l'essentiel des premières exploitations d'enquêtes et d'études statistiques.
Ces notes présentent de façon synthétique les premiers résultats des indicateurs statistiques relatifs à l'Enseignement supérieur et à la Recherche en France.
Chaque note d'Information fait le point sur un des aspects du système d'Enseignement supérieur et de Recherche et donne l'essentiel des dernières exploitations d'enquêtes et d'études statistiques.
En 2017-18, 176 000 étudiants étrangers sont inscrits à l’université dans le cadre d’une mobilité de diplôme (hors doubles inscriptions C.P.G.E.). Ces étudiants représentent 11 % de l’ensemble de la population universitaire.
A la rentrée 2018, 85 100 étudiants sont inscrits en classes préparatoires aux grandes écoles (C.P.G.E.), effectif en diminution de 1,6 % par rapport à 2017. Cette baisse concerne à la fois la première et la deuxième année et affecte essentiellement la filière économique. Les écoles de Paris – Ile-de-France sont les plus touchées.
A la rentrée 2018, les effectifs en sections de technicien supérieur (S.T.S.) et assimilés augmentent de 1,2 %. Ils atteignent 259 600 étudiants en formation initiale (hors apprentissage). Le MEN et le MESRI enregistrent 3 160 étudiants de plus. Le nombre de nouveaux entrants dans ces sections progresse de 2,6% et atteint 137 600 étudiants.
Durant l’année universitaire 2017-2018, 697 000 étudiants ont perçu une bourse sur critères sociaux du M.E.S.R.I. En moyenne, 37 % des étudiants qui suivent une formation ouvrant droit à une bourse en bénéficient. Selon la formation et le type d’établissement, la proportion de boursiers est très variable. Plus de la moitié des étudiants dans les sections de technicien supérieur et assimilés (S.T.S.) sont boursiers (55 %), à l’université, la proportion de boursiers sur critères sociaux est proche de 40 % et de 30 % en classes préparatoires aux grandes écoles (C.P.G.E.). Le pourcentage de boursiers est particulièrement faible dans les écoles de commerce (14 %) et compris entre 19 % et 27 % dans les autres filières de formations hors université (formations d’ingénieurs, universités privées, etc.).
En 2015, environ 48 000 étudiants ont été diplômés de D.U.T. au sein des universités, 91 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi celles et ceux entrés dans la vie active, 91 % sont en emploi au 1er décembre 2017. C'est le taux d'insertion à 18 mois qui progresse le plus par rapport à la promotion des diplômés 2014. Les conditions dans l'emploi ne suivent pas cette tendance et sont globalement stables voire en léger recul suivant les indicateurs. Toutefois, les conditions d'emploi restent fortement dépendantes du domaine de spécialité du D.U.T. mais également inégales entre femmes et hommes dans un même domaine.
En 2015, 108 000 étudiants ont été diplômés de master L.M.D. à l'université, 36 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi celles et ceux entrés dans la vie active, 91% occupent un emploi au 1er décembre 2017. Les taux d'insertion pour l'ensemble de la promotion 2015 et par domaine disciplinaire sont parmi les plus élevés observés depuis la mise en place des enquêtes nationales. Les diplômés en 2015 bénéficient en outre de conditions d'emploi plus favorables que leurs prédécesseurs même si des écarts importants persistent suivant la spécialisation disciplinaire.
En 2015, 49 000 étudiants ont obtenu un diplôme de licence professionnelle (LP) à l'université, 36 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi celles et ceux entrés dans la vie active, 94% sont en emploi 30 mois après l'obtention de leur diplôme. L'augmentation du nombre de diplômés de licence professionnelle s'accompagne d'une amélioration du taux d'insertion à 18 et 30 mois pour la deuxième année consécutive. Toutefois, l'évolution des conditions d'insertion est plus contrastée. SI le taux d'emploi stable et les rémunérations progressent, le taux d'emploi de niveau cadre ou professions intermédiaires est en léger recul.
Les bacheliers généraux, qui représentent les deux tiers des primo-entrants dans les instituts universitaires technologiques, sont ceux qui y réussissent le mieux : les trois-quarts d’entre eux sont diplômés en deux ans et plus de huit sur dix en 3 ans. Les deux-tiers des bacheliers technologiques de 2014 inscrits en I.U.T. ont obtenu leur diplôme en 2 ou 3 ans. Meilleure est la mention au baccalauréat, plus élevés sont les taux de réussite.
Quatre néo-bacheliers inscrits à l’université en 2014 sur dix ont obtenu leur diplôme de licence après 3 ou 4 ans. La réussite est nettement plus importante pour les bacheliers généraux, qui représentent plus des trois-quarts des nouveaux entrants, que pour les bacheliers technologiques (respectivement 50% et 16%). Moins d’un nouvel inscrit sur dix est titulaire d’un baccalauréat professionnel et seulement 5% d’entre eux ont obtenu leur licence en 3 ou 4 ans.
En 2018-2019, selon les données provisoires établies au 20 octobre, le nombre d’inscriptions des nouveaux bacheliers en première année de cursus licence à l’université est de 288 000, en progression de +7,2% par rapport aux données provisoires établies à la même date pour l’année universitaire 2017-2018. Hors doubles inscriptions des étudiants en C.P.G.E., l’augmentation s’élève à +7,4%, soit 19 600 inscriptions supplémentaires. La hausse du nombre d’inscriptions est très élevée aussi bien en I.U.T. (+7,3%) qu’à l’université hors I.U.T. (+7,4% h. C.P.G.E.). Cette forte progression est liée à l’augmentation exceptionnelle du nombre des candidats et donc des lauréats au baccalauréat en 2018, du fait du boom démographique de l’an 2000, ainsi qu’à l’accroissement des capacités d’accueil à l’université mises en place en anticipation de cet afflux. La hausse qui sera mesurée sur les données définitives pourrait néanmoins différer, car il n’est pas exclu que l’introduction d’un nouveau système de gestion des vœux à l’entrée dans l’enseignement supérieur ait pu modifier le rythme des inscriptions.
De 2015 à 2016, la dépense intérieure de R&D (DIRD) a progressé de 0,9 % en volume dans la zone O.C.D.E., après une progression de 2,0 % l’année précédente. Le ratio de l'effort de recherche (DIRD/P.I.B.) se situe à 2,34 % pour l’ensemble de l’O.C.D.E., et à 2,22 % pour la France. Les États-Unis restent le plus gros investisseur en R&D, avec 464 Md$ de dépenses intérieures de R&D en 2016, suivis par la Chine et l'U.E. à 28 (350 Md$). En moyenne dans les pays de l'O.C.D.E., la recherche publique représente un tiers de la dépense totale de R&D, et 35 % en France. Sur l’ensemble des effectifs affectés à la R&D dans l’U.E. - 2 950 000 équivalents temps plein (E.T.P.) - la France en emploie 431 000.
L’Autriche, qui assure la présidence de l’Union européenne depuis juillet 2018, consacre près de 3,1% de son P.I.B. à des activités de R&D, soit un point de plus qu’il y a 15 ans. Elle est désormais au 2è rang européen, derrière la Suède, tandis que l’effort de R&D de la France se maintient autour de 2,2%. C’est par le développement de la R&D privée que l’Autriche a accru son effort de recherche, en s’appuyant sur un secteur industriel encore important, et une part de financement par l’étranger conséquente. Dans le cadre du programme pour la recherche et l’innovation «Horizon 2020», l’Autriche obtient d’ailleurs un taux de retour, en termes de subventions au regard de sa contribution, de 1,27 contre 0,66 pour la France.
Sur l’ensemble des bacheliers 2018 ayant formulé un vœu sur Parcoursup, près de 95 % ont reçu au moins une proposition d’admission toute phase confondue. Parmi eux, près de 8 sur 10 accepteront l’une d’entre elles durant l’une des phases de la procédure. Plus de 9 propositions acceptées sur 10 l’ont été pendant la phase principale. 71% des candidats de la série générale et environ la moitié des candidats de séries technologique (50 %) ou professionnelle (45 %) reçoivent une proposition dès le premier jour. Le délai d’attente moyen est de 8 jours avant de recevoir la première d’entre elles. Parmi l’ensemble des filières de formation, la licence représente 41 % des propositions acceptées. Pour les bacheliers généraux, cette part atteint 51 %, suivie par les formations en CPGE et en PACES avec 12 %. Pour les bacheliers technologiques et professionnels, les formations en B.T.S. dominent avec respectivement 45 % et 76 % des propositions acceptées. On note une hausse de 8 points des acceptations d’un B.T.S. par les bacheliers professionnels par rapport à 2017 (69 % acceptaient un B.T.S.).
L'emploi scientifique dans les organismes est globalement stable en 2017, avec une légère hausse pour les E.P.S.T. (+0,6%), un repli dans les EPIC (- 0,8%), et une hausse sensible dans les deux principaux instituts de recherche Curie et Pasteur. L’emploi des chercheurs de l’ensemble des organismes progresse de + 0,8%. La part des contractuels parmi les chercheurs des E.P.S.T. revient à son étiage de 2010, à 19%. En 2017, le nombre de départs à la retraite de personnels permanents des E.P.S.T. continue de décroitre (-8%), notamment parmi les chercheurs. Le taux de départ est plus faible que dans les EPIC. Sur l’ensemble des organismes, les Sciences de l'ingénieur et les Mathématiques sont les disciplines les plus dynamiques en termes de recrutements de chercheurs permanents nets des départs, à +5%.
En 2016, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s’établit à 49,5 milliards d’euros (Md€), soit une hausse de 0,6 Md€ par rapport à 2015. Corrigée de l’évolution des prix, la DIRD a progressé de 1,0 % en 2016. La DIRD des entreprises est en hausse de 1,4 % en volume, et celle des administrations augmente de 0,1 %. L’effort de recherche, qui rapporte la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s’élève à 2,22 % en 2016, après 2,23 % en 2015, du fait d’une hausse de la DIRD moins rapide que celle du PIB.
Un tiers des étudiants inscrits en formation initiale à l’université ou dans un établissement assimilé a effectué un stage lors de l’année universitaire 2016-2017. La proportion de stagiaires est plus importante dans les formations professionnalisantes (DUT, licences professionnelles, formations d’ingénieurs) et augmente avec le nombre d’années d’études. Les deux tiers des stages se déroulent dans la région administrative de l’établissement d’étude et près de la moitié d’entre eux sont gratifiés.
Cette note de synthèse présente les principaux résultats sur le parcours dans l’enseignement supérieur des bacheliers 2008. Ces bacheliers ont été interrogés chaque année, tout au long de leurs études dans l’enseignement supérieur et à l’issue de leur formation. Des résultats plus détaillés sont présentés et commentés dans la Note d’information n°18.06, qui étend en outre l’analyse à partir de méthodes statistiques avancées.
En 2017-2018, le nombre d’étudiants en France métropolitaine et dans les DOM poursuit sa progression avec une hausse de 1,3 % par rapport à l’année précédente, à champ constant. Sur les 2 680 400 inscriptions recensées, un peu plus de 60 % sont enregistrées à l’université. Les inscriptions en écoles d’ingénieurs et de commerce, gestion ou comptabilité demeurent très dynamiques, ce développement allant de pair avec une progression sensible de la part de l’enseignement privé au sein de l’enseignement supérieur, à 19,4%. Les académies qui bénéficient des plus fortes croissances du nombre d’étudiants sont Bordeaux, Strasbourg, Nice et Versailles.
Le nombre d’inscrits en cycle d’ingénieur progresse de 4,1% en un an, dans la continuité de la dynamique observée les années précédentes. Si 75% des étudiants sont inscrits dans un établissement public, le privé accueille l’autre quart. Les évolutions offrent un fort contraste selon les domaines de formation. Deux domaines, qui accueillent ensemble déjà près de 25% des étudiants, enregistrent une progression de plus de 10% des inscrits : ce sont les domaines de l’informatique et de l’électronique et électricité. Les études d’ingénieur restent encore très peu féminisées, à 27% à peine. Seuls 14% des étudiants sont enfants d’ouvrier ou d’employé, quand 46% sont issus de classes très favorisées.
Les données sont issues de l’enquête «inscriptions» du système d’information sur le suivi de l’étudiant (SISE Uni-versités). Les données 2016-2017 sont définitives. En re-vanche les données 2017-2018 sont provisoires. La date d’observation est fixée au 15 janvier de chaque année universitaire. Le champ couvert par cette note est constitué des 65 uni-versités françaises de France métropolitaine et DOM, de l’université de Lorraine, du C.U.F.R. de Mayotte, de l’institut national universitaire d’Albi, et des COMUEs Université Bourgogne-Franche-Comté, Université Paris Lumières, Université de recherche Paris Sciences et Lettres, Universi-té Côte d’Azur, Université Grenoble Alpes, Université Paris-Est, Université Paris Saclay, Lille Nord de France et Lan-guedoc-Roussillon Université.
Les présentes données sont issues de l’enquête «inscriptions» du système d’information sur le suivi de l’étudiant (SISE Uni-versités). Les données 2016-2017 sont définitives. En revanche les données 2017-2018 sont provisoires. La date d’observation est fixée au 15 janvier de chaque année universitaire. Le champ couvert par cette note est constitué des 112 I.U.T.de France métropolitaine et DOM. Sont concernés dans cette note les étudiants préparant un Diplôme Universitaire de Technologie (D.U.T.).
Près de 80 % des bacheliers inscrits en 2014 en première année de section de technicien supérieur (S.T.S.) sous statut scolaire passent en deuxième année, et 68 % d’entre eux obtiennent le B.T.S. en deux ou trois ans (64 % en deux ans). Le taux de réussite varie selon la série au baccalauréat et la mention obtenue. Il est de 83 % pour les bacheliers généraux, 70 % pour les bacheliers technologiques et 50 % pour les bacheliers professionnels.
A la session 2017, les effectifs des candidats (180 600) et de diplômés (135 700) au brevet de technicien supérieur sont en hausse de respectivement 0,6 et 2,0 % par rapport à la session précédente. Le taux de succès des présents à l’examen est également en hausse de 1,1 point sur un an pour atteindre 75,2 %. Les candidats scolaires sont toujours les plus nombreux et ont le taux de succès le plus élevé.
En 2017-2018, le nombre d’étudiants dans les Ecoles Supérieures du Professorat et de l’Education se stabilise et est de 68 000 (-0,2 % par rapport à 2016). C’est en première année que les inscriptions sont moins nombreuses (-2,5 %) alors que la deuxième année reste sous l’effet des hausses marquées précédentes (+1,8 %). Les ESPE restent très féminisées, accueillent principalement des bacheliers généraux, plus souvent titulaires d’un bac littéraire que les autres étudiants des universités. Leur origine disciplinaire dépend fortement du master MEEF (Métiers de l’Enseignement, de l’Education et de la Formation) d’inscription et diffère beaucoup entre les étudiants des MEEF 1er degré et 2nd degré. Plus d’un étudiant fonctionnaire stagiaire (lauréat du concours) sur trois n’était pas inscrit à l’université l’année précédente.
En 2017-2018, le nombre d’étudiants inscrits à l’université est de 1 642 200. Hors doubles inscriptions en C.P.G.E., ce nombre a progressé de + 1,0 % par rapport à l’année 2016-2017. Les variations sont respectivement de + 1,4 %, +0,5% et -0,7% en cursus licence, master et doctorat. Les évolutionsd es effectifs d’étudiants apparaissent inégales selon les disciplines. Les inscriptions en sciences demeurent dynamiques (+ 2,3 % hors doubles inscriptions) et progressent également en arts, lettres, langues, S.H.S. (+ 1,2 %). Les inscriptions d’étudiants repartent à la hausse en droit (+ 1,3 %) mais diminuent en économie, gestion, A.E.S. (- 1,1 %). Les effectifs en disciplines de santé continuent à croître (+ 1,4 %). Le regain d’attractivité des I.U.T. se confirme.