Chaque note flash fait le point sur un des principaux indicateurs statistiques diffusés par le Service statistique ministériel du M.E.S.R.I. et donne l'essentiel des premières exploitations d'enquêtes et d'études statistiques.
Ces notes présentent de façon synthétique les premiers résultats des indicateurs statistiques relatifs à l'Enseignement supérieur et à la Recherche en France.
Chaque note d'Information fait le point sur un des aspects du système d'Enseignement supérieur et de Recherche et donne l'essentiel des dernières exploitations d'enquêtes et d'études statistiques.
Selon les données relatives aux vœux d’orientation confirmés sur la plate-forme Parcoursup en 2018, un élève de Terminale scolarisé en France émet en moyenne 7,4 vœux. De fortes disparités sont cependant observées selon la série de baccalauréat préparée. Parcoursup n’impose plus au candidat de hiérarchiser ses vœux ni de faire un vœu obligatoire en licence pour certaines séries de bac. En analysant la composition de la liste individuelle des vœux, la Licence demeure le vœu le plus fréquent. Toutefois, par rapport à la campagne APB 2017, on observe un report des vœux de Licence, principalement vers les B.T.S. qui gagnent significativement en attractivité. La plupart des candidats ne choisissent qu’un seul type de formation (36 %) ou le complètent par un deuxième choix (33 %), notamment lorsque le premier concerne une filière sélective. Parmi les formations en Licence, celle de Droit est la plus demandée (plus de 200 000 vœux), loin devant les STAPS et l’Économie-Gestion. La PACES regroupe près de 180 000 vœux..
Les résultats sont issus de l’enquête réalisée annuellement auprès des entreprises par le service statistique du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (MESRI/ SIES). Les données 2015 sont semi-définitives révisées, celles de 2016 sont provisoires.
Les résultats sont issus de l’enquête réalisée en 2017 auprès des collectivités territoriales par le ministère en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche (MESRI). Les données 2016 sont semi-définitives.
Cette note de synthèse présente les principaux résultats sur le parcours et la réussite des étudiants de master et sur les passages de licence générale en master. Elle fait suite à la Note Flash n°18 de novembre 2017 sur le parcours et la réussite en licence et en PACES. Sont parallèlement diffusées des données détaillées par discipline et série de baccalauréat ainsi que des indicateurs déclinés par université.
A la rentrée 2017, les effectifs en classes préparatoires aux grandes écoles (C.P.G.E.) restent stables à 86 500 étudiants. Ils augmentent de 0,3% dans la filière scientifique, qui concentre près des deux tiers des effectifs mais où les femmes constituent moins d’un tiers des inscrits. Ils diminuent dans la filière économique (-0,6%) et dans la filière littéraire (-0,4%).
A la rentrée 2017, les effectifs en sections de technicien supérieur (S.T.S.) sont en légère baisse par rapport à l’an passé (-0,3 %) et atteignent 256 500 étudiants en formation initiale (hors apprentissage). Les établissements privés concentrent près d’un tiers des effectifs. Parmi les nouveaux entrants dans ces sections, la part des bacheliers professionnels est en nette hausse (+2,2 points) par rapport à la rentrée précédente.
En 2014, 109 000 étudiants ont été diplômés de master L.M.D. à l’université, 37 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi celles et ceux entrés dans la vie active, 91% occupent un emploi au 1er décembre 2016. L’augmentation des effectifs de diplômés de master s’accompagne d’une légère amélioration du taux d’insertion par rapport aux promotions précédentes. En revanche, les conditions d’emploi sont stables en moyenne mais varient fortement selon la spécialisation disciplinaire. Une partie des écarts observés sur les conditions d’emploi s’explique par des différences dans les types d’employeur.
En 2014, 45 000 étudiants ont obtenu un diplôme de licence professionnelle (LP) à l’université, 30 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi celles et ceux entrés dans la vie active, 93% sont en emploi 30 mois après l’obtention de leur diplôme. A 18 mois, le taux d‘insertion professionnelle se situe déjà à un niveau élevé de 90 %. Toutefois, les conditions d’insertion des diplômés sont très variables selon le domaine de spécialité et des écarts importants sont observés sur le taux d’emploi stable, sur le taux d’emploi cadre ou professions intermédiaires ainsi que sur les niveaux de rémunération mensuelle.
En 2014, 47 000 étudiants ont été diplômés de D.U.T. au sein des universités, 88 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi celles et ceux entrés dans la vie active, 9 sur 10 sont en emploi au 1er décembre 2016. Si le taux d’insertion est stable par rapport à la promotion des diplômés 2013, les conditions dans l’emploi se sont un peu améliorées, en particulier le taux d’emploi de niveau cadre ou professions intermédiaires. Toutefois, les conditions d’emploi demeurent fortement dépendantes du domaine disciplinaire d’obtention du D.U.T. puisque de fortes disparités sont observées selon les indicateurs.
En 2017-2018, le nombre d’inscriptions des nouveaux bacheliers en première année de cursus licence à l’université progresse de +1,4 % par rapport à l’année précédente (données provisoires). Hors doubles inscriptions des étudiants en C.P.G.E., l’augmentation est ramenée à +0,7 %, soit 1 700 inscriptions supplémentaires. Le taux de poursuite des bacheliers à l’université est en baisse pour toutes les séries du baccalauréat. Ainsi, le nombre de bacheliers scientifiques progresse de 2,1% à la session 2017 mais le nombre d’inscrits universitaires hors I.U.T. progresse de 1,1%. Le nombre d’inscrits recule même très fortement (-14,8 %) pour les bacheliers professionnels, alors que le nombre de lauréats au baccalauréat diminue de seulement 1,7 %. Les évolutions sont contrastées par discipline.
Lors de la procédure normale de la campagne 2017, 98% des bacheliers généraux, 87% des bacheliers technologiques et 69% des bacheliers professionnels ont obtenu une proposition d’admission : pour ces derniers, c’est 4 points de plus que la précédente campagne. La part des élèves de terminale technologique ou professionnelle recevant une proposition sur leur premier vœu augmente nettement lorsqu’ils obtiennent le baccalauréat avec mention « Bien » ou « Très bien » (écart d’au moins 15 points par rapport à « Assez bien »). La filière S.T.S. a été proposée à près de la moitié des bacheliers des séries technologiques et à plus des trois quarts des bacheliers professionnels ayant eu une proposition.
Cette note de synthèse présente les principaux résultats sur le parcours et la réussite des néobacheliers (bacheliers qui s’inscrivent à l’université à la rentrée suivant l’obtention de leur baccalauréat) en licence et en PACES (Première Année Commune des Etudes de Santé). Sont parallèlement diffusées des données détaillées par discipline et série de baccalauréat ainsi que des indicateurs déclinés par université.
Cette note de synthèse présente les principaux résultats sur le parcours et la réussite des néobacheliers (bacheliers qui s’inscrivent à l’université à la rentrée suivant l’obtention de leur baccalauréat) en DUT (Diplôme universitaire de technologie). Elle est accompagnée de la publication d'indicateurs déclinés par université.
En 2015, les dépenses intérieures de R&D au niveau mondial connaissent une augmentation de 2,6 %. Elles atteignent 463 milliards de dollars (Md$) aux Etats-Unis, 377 Md$ en Chine et 346 Md$ dans I'UE28. Les économies émergentes assurent désormais près du tiers de la dépense mondiale de recherche. En 2015, l'intensité de R&D, c’est-à-dire le montant des dépenses de R&D en pourcentage du Produit Intérieur Brut (DIRD/PIB) reste stable à 2,38 % dans la zone O.C.D.E.. Le secteur public réalise environ le tiers des dépenses de recherche. Le poids des crédits budgétaires publics dans le financement de la R&D ralentit tendantiellement. En 2015, les activités de R&D en France mobilisent 277 630 chercheurs en équivalent temps plein, situant la France au 3è rang au sein de l’Union.
En 2015, parmi les 348 000 personnes travaillant en entreprise aux activités de recherche et développement (R&D) en France, 226 000 occupent la fonction de chercheur. La force de travail correspondante est de 166 000 chercheurs équivalents temps plein. Les chercheurs en entreprise sont relativement jeunes (la moitié ont moins de 39 ans), majoritairement des hommes (80 %) et issus d’une école d’ingénieur (à 56 % contre 12% de titulaires d’un doctorat). Cependant, ce profil moyen est dépendant de la taille de l’entreprise et surtout de son secteur de recherche. Environ 12 000 chercheurs de nationalité étrangère mènent leur activité R&D dans une entreprise implantée en France, soit 5 % des chercheurs en entreprise.
Un peu plus d'un tiers des étudiants a effectué un stage lors de l'année universitaire 2015-2016, proportion variable selon le cursus et le nombre d'années d'études après le bac.
Entre 2015 et 2016, les effectifs de chercheurs reculent de -1,3% dans les E.P.S.T., progressent de +0,4% dans les principaux EPIC et de +1,8% dans les principaux Instituts à but non lucratif. Dans leur ensemble, les organismes de recherche préservent l’effectif des chercheurs (+0,6%). La part des emplois non-permanents parmi les chercheurs des E.P.S.T. recule de nouveau pour revenir à son niveau de 2010, à 19%. Les organismes continuent de recruter davantage de chercheurs permanents dans les Sciences de l'ingénieur et les Mathématiques que dans l'ensemble des disciplines.
En 2015, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s’établit à 49,8 milliards d’euros (Md€), soit une hausse de 0,9 Md€ par rapport à 2014. Corrigée de l’évolution des prix, la DIRD a progressé de 0,8 % en 2015. La DIRD des entreprises est en hausse de 0,9 % en volume, avec un fort dynamisme dans les services (+3,8 % en volume) mais une stabilité dans les branches industrielles. La DIRD des administrations augmente de 0,5 %. L’effort de recherche, qui rapporte la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s’élève à 2,27 % en 2015, après 2,28 % en 2014, du fait d’une hausse de la DIRD moins rapide que celle du PIB.
Durant l’année universitaire 2016-2017, 691 200 étudiants ont perçu une bourse sur critères sociaux du M.E.S.R.I. En moyenne, 38% des étudiants qui suivent une formation ouvrant droit à une bourse en bénéficient. Selon la formation et le type d’établissement, la proportion de boursiers est très varable. À l’université, la proportion de boursiers sur critères sociaux est de 40 %. Plus de la moitié des étudiants dans les sections de technicien supérieur et assimilés (S.T.S.) sont boursiers (54 %). Le pourcentage de boursiers en classes préparatoires aux grandes écoles (C.P.G.E.) s’élève à 29 %. Il est particulièrement faible dans les écoles de commerce (14 %) et compris entre 20 % et 26 % dans les autres filières de formations hors université (formations d’ingénieurs, universités privées, etc.).
Le nombre d’inscriptions étudiantes dans l’enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les DOM atteint 2 609 700 en 2016-2017. Il augmente de 2,3 % par rapport à 2015-2016
En 2016-2017, le nombre d’étudiants inscrits en cycle ingénieur est de 136 400, soit une augmentation de 4,6 % par rapport à 2015-2016. Près de 9 % des étudiants inscrits en cycle ingénieur suivent une formation d’ingénieurs en partenariat.
Près de 80 % des bacheliers inscrits en 2013 en première année de section de technicien supérieur (STS) sous statut scolaire passent en deuxième année, et 68 % d’entre eux obtiennent le BTS en deux ou trois ans (64 % en deux ans). Le taux de réussite varie selon la série au baccalauréat et la mention obtenue. Il atteint près de 83 % pour les bacheliers généraux, 71% pour les bacheliers technologiques et 48% pour les bacheliers professionnels.
A la session 2016, les effectifs des candidats (179 600) et de diplômés (133 100) au brevet de technicien supérieur sont stables par rapport à la session précédente. Le taux de succès des présents à l’examen demeure inchangé à 74,1%. Les candidats scolaires sont toujours les plus nombreux et ont le taux de succès le plus élevé.
En 2016-2017, le nombre d’étudiants inscrits en institut universitaire de technologie (I.U.T.) est de 116 600, en légère augmentation par rapport à 2015-2016 (+0,3 %). Ils sont 63 400 à être inscrits en 1ère année d’IUT (en baisse de 0,3 %) et 53 200 à l’être en 2ème année d’I.U.T. (en hausse de 1,1 %).
Selon les données relatives aux vœux d’orientation exprimés sur la plate-forme admission post-bac en 2017, un candidat au baccalauréat émet en moyenne 7,7 vœux. En premier vœu, 39,1 % des candidats demandent une licence, 28,8 % une section de technicien supérieur, 13,7 % une admission en I.U.T., 8,3% une classe préparatoire aux grandes écoles. Parmi les premiers vœux désignant une L1, 4 mentions de licence recueillent 50 % des demandes : la PACES (17 %), le droit (14%), les STAPS (11 %) et la psychologie (7 %). Les parts des femmes et des hommes varient considérablement selon les mentions de licence. Ainsi, 83,9 % des premiers vœux exprimés en psychologie émanent de candidates, contre 26,7 % en STAPS. La volonté d’intégrer une filière se traduit par une accumulation de vœux dans la filière demandée. Ainsi, les étudiants demandant une C.P.G.E. – respectivement une S.T.S. - en premier vœu font en moyenne 8,2 vœux –respectivement 4,5 vœux - dans cette même filière.