cours / présentation

Entre recherche et actions : le cas de la ressource en eau dans une zone semi-désertique

La question de l’eau en zone désertique renvoie généralement vers la limitation des activités contraintes par une ressource réduite. Dans le cas de la RBM, la ressource dépend du climat très irrégulier et des ressources souterraines lentement ou non renouvelables et généralement contaminées par d...

Date de création :

18.10.2018

Auteur(s) :

Gérard Briane, Alexandra Angéliaume-Descamps

Présentation

Informations pratiques

Langue du document : Français
Type : cours / présentation
Temps d'apprentissage : 0
Niveau : licence
Durée d'exécution : 0
Langues : Français
Contenu : vidéo, son, texte
Public(s) cible(s) : enseignant, apprenant
Document : Document HTML
Droits d'auteur : pas libre de droits, gratuit
Licence Creative Commons : Attribution, Pas d'utilisation commerciale, Partage dans les mêmes conditions

Description de la ressource

Résumé

La question de l’eau en zone désertique renvoie généralement vers la limitation des activités contraintes par une ressource réduite. Dans le cas de la RBM, la ressource dépend du climat très irrégulier et des ressources souterraines lentement ou non renouvelables et généralement contaminées par du fluor et de l’arsenic, auxquels s’ajoutent des perturbations liées aux changements climatiques. Dans la réserve, la ressource en eau constitue un facteur limitant du développement des activités que ce soit d’élevage ou d’extraction de sel, d’autant plus important qu’en dehors de la réserve les puits profonds sont autorisés et permettent le développement d’activités intensives. La ressource en eau constitue par ailleurs un facteur de vulnérabilité pour les populations auquel les chercheurs peuvent apporter des solutions (panneau solaire pour l’extraction de l’eau, solution de traitement) et la CONANP des appuis matériels.

  • Granularité : grain
  • Structure : collection

Intervenants, édition et diffusion

Intervenants

Créateur(s) de la métadonnée : UVED

Diffusion

Cette ressource vous est proposée par :UVED - accédez au site internetUVED - accédez au site internet

Fiche technique

Identifiant de la fiche : oai:uved.fr:1696.entre-recherche-et-actions-le-cas-de-la-ressource-en-eau-dans-une-zone-semi-desertique
Identifiant OAI-PMH : oai:uved.fr:1696.entre-recherche-et-actions-le-cas-de-la-ressource-en-eau-dans-une-zone-semi-desertique
Version : v1
Statut de la fiche : final
Schéma de la métadonnée : oai:uved:Cemagref-Marine-Protected-Areas
Entrepôt d'origine : UVED

Voir aussi

UVED
UVED
18.10.2018
Description :

Les travaux d’investigation scientifiques commencent au sein de la réserve dès les années 1976 avec l’installation de la station de recherche INECOL, Institut National d’ECOLogie, puis se renforce au cours des années 1980-90 avec l’implication de l’ORTOM, Office de la Recherche scientifique et technique des Territoires d’Outre-Mer, aujourd’hui IRD, Institut de Recherche et Développement. Ils se poursuivent et s’inscrivent actuellement dans des réseaux nationaux ou internationaux tel que le Red Mexicana de Investigación Ecológica a Largo Plazo, réseau mexicain d’investigation en écologie, s’intégrant au réseau international LTER. Ce réseau regroupe 40 pays membre sur tous les continents, avec de multiples sites de suivis permanents permettant la production de données, un réseau qui se réunit régulièrement pour présenter ses résultats et échanger sa vision sur les différents sites.

L’objectif de ces travaux est de « mieux connaître la biosphère » et plus spécifiquement dans le cas de Mapimí, le fonctionnement de cet écosystème endoréique, la spécificité et la dynamique de la faune et la flore, l’impact des pratiques pastorales ou encore l’impact du changement climatique.

  • recherche
  • réserve de biosphère
UVED
UVED
18.10.2018
Description :

L’intégration des communautés aux prises de décision et aux actions est un point emblématique des réserves de biosphère. La participation dans le cas de Mapimí s’initie par la présence de la population aux assemblées du Consejo Asesor et de la CONANP aux réunions des 11 ejidos de la réserve, ce qui permet des échanges avec les usagers des ressources comme les éleveurs.

La situation géographique – à cheval sur 3 états - et la taille de la réserve - avoisinant 340 000 ha - constituent néanmoins une difficulté dans la mise en œuvre de la participation : si le Consejo Asesor compte 50 % des habitants et des propriétaires, le processus participatif n’est pas efficace en tout point de la réserve et certaines communautés éloignées ou plus réticentes à l’outil restent moins intégrées même si la situation évolue sous les initiatives des 6 membres de la CONANP locale. La participation apparait ainsi essentielle au maintien de la principale activité, l’élevage bovin, ainsi les principales actions rencontrant une bonne adhésion portent sur la lutte antiérosive via la construction de murets permettant le ralentissement des eaux de ruissellement ou la re-végétalisation par des fossés diguettes ensemencés de graines natives. La contribution des habitants aux diagnostics et initiatives de restauration est de fait vectrice d’une meilleure acceptation et construction commune des stratégies de gestion. Les évaluations des actions sur les sols, sur la couverture et la diversité des pâturages, sur la tortue et l’aigle, espèces emblématique de la réserve, constituent des mesures clés pour le programme de gestion, son acceptation, sa diffusion et sa reconduction. Le programme sur la culture, axe considéré comme transversal, demeure un point important dans l’appropriation du processus et le changement des comportements, en particulier pour la tortue… de conclure sur les bonnes réponses de la communauté et l’importance de la participation pour le bon développement de projet de développement

  • réserve de biosphère