Le rapport du Comité éthique et scientifique de Parcoursup (CESP) a été rendu public le 16 janvier 2019. Il s’inscrit dans une logique de transparence qui est au cœur de la loi ORE et de la démocratisation de l’accès à l’enseignement supérieur.
A l’issue de la première année de mise en place de la plateforme Parcoursup, le Comité éthique et scientifique de Parcoursup – instance indépendante veillant au bon fonctionnement et à l’efficacité de la plateforme –, vient de remettre son rapport au Parlement.
S’agissant de l’appréciation du système, le Comité se montre prudent et note que "l’évaluation de Parcoursup ne sera réellement possible que dans les années à venir, à l’aune de l’évolution des taux de réussite des étudiants". Quant aux pistes d’amélioration formulées, elles visent à "rendre plus lisible pour les candidats et leur famille le système de la plateforme et le déroulement des procédures locales".
Le Comité éthique et scientifique Parcoursup (CESP)
Installé en février 2018, il est placé auprès de la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est une instance indépendante permettant de questionner régulièrement l’ensemble des éléments de la procédure Parcoursup.
Il s'assure notamment que les règles informatiques qui régissent son fonctionnement sont claires, conformes aux normes en vigueur et transparentes et propose des pistes d’amélioration répondant en particulier aux attentes des usagers.
"Le comité a entendu faire preuve dans son rapport d’humilité. Parcoursup a eu le grand avantage de permettre une personnalisation des décisions d’affectation des candidats. Il a mobilisé comme jamais la communauté enseignante du secondaire et du supérieur qui ont entretenu un dialogue tout au long de la procédure. Le système a ses grandeurs incontestables. Il a aussi ses faiblesses qui devront être corrigées au fur et à mesure des retours d’expérience."
Extrait du rapport du CESP