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A l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation présente l'édition 2019 "Vers l’égalité femmes-hommes ?”.
En quoi les jeunes femmes et les jeunes hommes se distinguent-ils dans leurs choix de formation supérieure? Dans quelle mesure les carrières académiques des hommes et des femmes diffèrent-elles ? Quelle est leur place respective dans les organes de gouvernance ? La situation en France est-elle semblable à celle des autres pays ? Quel est le chemin qui reste à parcourir sur le chemin de l'égalité dans l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation ?
La mobilisation pour la mixité et la parité repose sur la connaissance partagée et objectivée de la réalité que donne à voir cette nouvelle édition, au travers d'une cinquantaine d'indicateurs quantitatifs couvrant tout le champ de l'action du ministère.
Dans l'Union européenne, les femmes sont majoritaires dans les activités à haut niveau de savoir.
En 2017, dans l'Union européenne, la part des femmes dans les activités à haut niveau de savoir est de 44,4 %. Celle des hommes est de 28,9 %.
Le nombre de titulaires d'un diplôme d'ingénieur connaît une vive progression. Avec 28 %, la féminisation des effectifs reste lente.
Les femmes sont généralement plus nombreuses dans des domaines à faibles effectifs, tels que «agriculture et agroalimentaire» et «chimie, génie des procédés et sciences de la vie» accueillent près de six étudiantes sur dix inscrits. A l'inverse, les domaines « électronique, électricité », «informatique et sciences informatiques», «mécanique» et «ingénierie et techniques apparentée » comptent parmi les formations les moins féminisées.
Les docteures face à l'emploi : 3 ans après l'obtention d'un Doctorat, les conditions d'emploi des femmes sont systématiquement moins favorables que celles des hommes.
Les femmes accèdent moins facilement à l'emploi (-6 points par rapport aux hommes), à l'emploi stable (-4 points) et au niveau de qualification cadre (-4 points) et leur salaire mensuel net médian est inférieur de 170 € à celui des hommes.
Des progrès, mais la part des femmes dans le corps des professeurs d'université reste faible.
En 1992, les femmes représentaient 12 % des professeurs d'université et 35 % des maîtres de conférences. En 2018, elles représentent respectivement 25 % et 44 % de ces catégories.
Dans la recherche publique comme dans la recherche privée, la proportion des chercheuses progresse.
La progression vers la parité femmes-hommes est lente
Depuis 2006, la part des femmes dans la recherche progresse régulièrement, de quelques dixièmes de points par an (+ 2,4 points en neuf ans), mais de plus en plus lentement.
Vers l’égalité femmes-hommes ?
Les chiffres-clés pour illustrer la situation de l’égalité femmes-hommes dans l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation (ESRI), en France et dans les pays de l’Union européenne.