Le rapport de l'inspection générale s'interroge sur une situation paradoxale, où malgré la demande soutenue des enseignants et celle récurrente de l'institution, le volume de la formation continue reste faible et classe la France derrière les pays comparables. Les auteurs mettent en évidence les importantes évolutions du système éducatif des dernières années, ainsi que la part croissante du numérique dans la formation et les expérimentations conduites dans certaines académies, comme des facteurs qui incitent à reconsidérer l'actuel dispositif de formation professionnelle.
Le rapport propose des recommandations qui s'appuient sur des leviers et des outils renouvelés tels que :
Le rapport engage ainsi à promouvoir le concept de développement professionnel et personnel dont l'usage se généralise dans les administrations comme dans les entreprises. Il convient d'engager les enseignants à se former pour deux raisons principales : la réussite des élèves dont ils ont la charge, mais également leur propre épanouissement professionnel et personnel. Ces deux aspects contribuant à améliorer l'image du métier d'enseignant, et par voie de conséquence son attractivité.
Des enseignants bien formés et satisfaits de leur formation sont des enseignants épanouis qui progressent et montent en compétences, qui considèrent leur professionnalité non pas comme un héritage, mais comme une promesse à venir, au bénéfice de la réussite des élèves qui leur sont confiés.
inspection générale de l'éducation nationale,