Publié le 07.05.2024

LGBTphobies : lexique et précisions

Quelques précisions...

L'expression LGBTQI désigne les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres, queer et intersexes.

L'homosexualité se définit par l'attirance (émotionnelle, psychologique ou/et physique) entre deux personnes de même genre exclusivement. Pour la femme, on utilisera le terme de lesbienne. Pour l'homme celui d'homosexuel (ou de gay).

La bisexualité désigne l'attirance (émotionnelle, psychologique et/ou physique) d'une personne envers une personne pouvant être du même genre ou d’un genre différent du sien.

Le terme de transgenre désigne une personne dont l’identité de genre n’est pas en adéquation avec le genre qu’on lui a assigné à la naissance. Une personne trans peut entamer un "parcours de transition" médical ou d'état civil pour se mettre en accord avec son genre ressenti. Certains termes pathologisants sont à proscrire, comme « transexuel », « transexualisme », qui sont des termes inventés par la médecine du XIXe siècle pour signifier que les personnes trans étaient atteintes d’une « maladie mentale ».

Les personnes non-binaires ne se reconnaissent pas dans le schéma des catégories de genre binaires "homme" ou "femme", et ne se considèrent ni homme ni femme, ou les deux, ou de genre fluide. Comme les personnes trans, les personnes non-binaires ont une identité de genre qui ne correspond pas au sexe qui leur a été assigné à la naissance. 

L’expression Queer, autrefois utilisée comme une insulte (mot anglais qui signifie bizarre, tordu), a été récupérée par la communauté LGBTQI pour désigner toutes les minorités sexuelles et de genres.

Intersexe : personnes présentant des caractères sexuels qui ne correspondent pas aux définitions admises socialement des corps masculins ou féminins.

Cisgenre est l’antonyme de transgenre. Une personne cisgenre est une personne dont l’identité de genre correspond au genre qui lui a été assigné à la naissance. 

Les LGBT+phobies désignent toutes les manifestations de rejet (regard malveillant, mépris, insulte, violence physique ou psychologique, discrimination) que peuvent subir les personnes LGBTQI+ ou supposées l'être.

Ressources complémentaires

Ce que dit la loi

Les discriminations fondées sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre sont des délits passibles d’une peine maximale de 3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende pour une personne physique. Lorsqu’un agent public refuse sur ces mêmes fondements de fournir un service ou un bien dans un lieu accueillant du public ou en interdit l’accès, les peines sont portées à 5 ans d’emprisonnement et à 75 000 euros d’amende.

20 %des personnes LGBT+ interrogées déclarent y avoir fait l'objet d'injures ou de menaces verbales

68 %des personnes LGBT+ ayant été victimes d'intimidation, de menaces ou de commentaires blessants ou désobligeants en lien avec leur orientation sexuelle et/ou leur identité de genre l'ont déjà été en milieu scolaire.