
N° 2025-10
|Octobre 2025
Quatre années après une entrée en classe préparatoire littéraire, un étudiant sur deux poursuit ses études à l’université, majoritairement en master
Les parcours dans l’enseignement supérieur des entrants en CPGE littéraire sont notamment liés à leurs résultats au baccalauréat, au nombre d’années d’inscription et la sélectivité de la classe préparatoire choisie.
Date de parution
Présentation
En 2019, 6 400 étudiants sont inscrits en première année de classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE) littéraire pour préparer les concours d’entrée de ces grandes écoles. Quatre ans plus tard, les Écoles normales supérieures et l’École nationale des chartes, débouchés traditionnels des filières littéraires, n’accueillent que 6 % d’entre eux. Au même moment, 53 % sont inscrits à l’université, 8 % dans un institut d’études politiques, et 8 % dans une école de commerce. Mais les apports de ces études en classe préparatoire sont multiples et profonds et ne se résument pas à la seule intégration, ou non, d’une grande école.
Plus souvent des femmes que des hommes et en majorité issus de milieux très favorisés, les étudiants de CPGE littéraires ont le plus souvent obtenu la mention « Très bien » ou « Bien » au baccalauréat. Ces caractéristiques, au même titre que la durée et l’établissement d’inscription en CPGE, influencent les parcours empruntés. Ainsi, les étudiants qui ne poursuivent pas en deuxième année de CPGE sont plus fréquemment inscrits en institut d’études politiques quatre ans plus tard, tandis que ceux qui ont redoublé leur deuxième année de CPGE sont nettement surreprésentés dans les établissements les plus prestigieux. De la même façon, un étudiant sur cinq provenant d’une CPGE faisant partie des 10 % les plus sélectives est inscrit dans une École normale supérieure ou à l’École nationale des chartes quatre ans plus tard.
Fiche technique
Éditeur(s) :
Langue : Français
ISSN :2108-4033
Identifiant : NI SIES 2025-10
Date de parution :
Édition : Octobre 2025
Type de publication : Revue