Etude

|Janvier 2021

Bilan de la mise en œuvre du dispositif des mutations prioritaires des universitaires 2015-2019

La présente étude propose de dresser un bilan statistique des mutations prioritaires des universitaires, depuis la mise en œuvre du dispositif en 2015.

Date de parution

Présentation

Les principaux éléments à retenir de l’étude « Bilan de la mise en œuvre du dispositif des mutations prioritaires des universitaires 2015-2019 » sont les suivants :

  • Au cours de la période étudiée, de 2015 à 2019, près du quart des candidats et des candidatures à la mutation ont opté pour la voie prioritaire. La quasi-totalité des demandes de mutation prioritaire (97 %) l’ont été au titre du rapprochement de conjoint.
  • Le taux de recrutement des candidats à la mutation prioritaire est légèrement supérieur (40 %) à celui du recrutement des candidats à la mutation « traditionnelle » (36 %).
  • Si l’on écarte de l’analyse les universitaires qui ont utilisé les différentes modalités de candidatures à la mutation, le taux de réussite des candidats qui ont déposé des demandes de mutation uniquement prioritaires monte à 45 %, contre 38 % pour ceux qui ont uniquement candidaté à la mutation « traditionnelle ».
  • Les femmes universitaires candidatent plus et sont davantage recrutées par mutation prioritaire que les hommes. S’il y a davantage de MCF qui candidatent à la mutation (prioritaire ou non), les PR ont un taux de réussite supérieur. Par ailleurs, les MCF réussissent relativement mieux à être recrutés par mutation prioritaire que par mutation « traditionnelle ».
  • Parmi les candidats à la mutation prioritaire, les PR sont proportionnellement plus nombreux que les MCF à avoir une ancienneté basse dans leur corps.
  • Le taux de réussite des universitaires qui postulent à la mutation (prioritaire ou non) sur des postes relevant du Droit-Économie-Gestion est nettement supérieur à celui des autres disciplines. Ce phénomène s’explique notamment par le nombre relativement
  • important de postes de PR réservés pour la mutation dans cette discipline.
  • Outre la mise en évidence de l’attractivité des établissements situés en Île-de-France, les candidats à la mutation prioritaire sont proportionnellement plus nombreux que les candidats à la mutation par la voie « traditionnelle » à vouloir être recrutés sur un  poste en province.

Table des matières

Les points saillants de l’étude
Introduction

  1. Le dispositif des mutations prioritaires
  2. La mesure statistique des mutations prioritaires

Conclusion