Flux R.S.S. : notes d'information
Chaque Note d'Information fait le point sur un des aspects du système d'Enseignement supérieur et de Recherche et donne l'essentiel des dernières exploitations d'enquêtes et d'études statistiques.
Ces Notes présentent les travaux d'évaluation des résultats du système d'Enseignement supérieur et de Recherche, de ses modalités de fonctionnement et des facteurs qui contribuent à son efficacité.
Elles font la synthèse d'études réalisées sur la Recherche en France.
Chaque note flash fait le point sur un des principaux indicateurs statistiques diffusés par le Service statistique ministériel du M.E.S.R. et donne l'essentiel des premières exploitations d'enquêtes et d'études statistiques.
Ces notes présentent de façon synthétique les premiers résultats des indicateurs statistiques relatifs à l'Enseignement supérieur et à la Recherche en France.
Cette note d'information constitue une étude particulière et approfondie sur la pratique des stages par les étudiants, mesurée après la fin de leurs études. L'analyse est centrée sur le parcours complet de stage de l'étudiant.
Un peu moins des trois quarts des diplômés 2015 de licence générale s’inscrivent en première année de master (M1) à la rentrée suivant l’obtention de leur diplôme : 11 % le font en master Métiers de l’Enseignement, de l’Education et de la Formation (MEEF) et 62 % dans les autres disciplines de master. Hors master MEEF, un étudiant sur dix change de discipline lors du passage de L3 en M1, un sur vingt change d’académie, en se dirigeant le plus souvent vers l’académie de taille importante la plus proche de son académie d’origine. Les diplômés de licence professionnelle (LP) sont très peu nombreux à poursuivre des études après l’obtention du diplôme.
Pour les docteurs diplômés en 2010, le débouché principal reste la recherche.Dans la recherche publique,leurs trajectoires professionnelles durant les cinq premières années de vie active sont synonymes de passages plus ou moins longs par l'emploi à durée déterminée. Ces parcours tranchent avec ceux des docteurs qui s'orientent très tôt vers les emplois du privé.
En 2016-2017, selon les prévisions effectuées à partir des résultats définitifs au baccalauréat, des choix d’orientation observés les années précédentes et des premières informations disponibles sur l’année en cours, les inscriptions augmenteraient de 2,3 % dans l’ensemble de l’enseignement supérieur, y compris doubles inscriptions des étudiants de CPGE à l’université. Le nombre d’étudiants, établi après neutralisation de ce phénomène, progresserait de 1,9 %. Ceci correspond respectivement à environ 58 000 ou 48 000 inscriptions d’étudiants supplémentaires en un an. A l’horizon 2025, le nombre de bacheliers augmenterait significativement par rapport à 2015, principalement sous l’effet du dynamisme démographique. Si les tendances en termes d’orientation, de poursuite d’études et de démographie se prolongeaient, l’enseignement supérieur pourrait rassembler 2,9 millions d’étudiants en 2025, soit environ 350 000 étudiants de plus qu’en 2015.
Entre 2010 et 2012, 35 % des entreprises françaises qui ont des activités d’innovation réalisent celles-ci avec des partenaires, notamment des clients ou des fournisseurs. Elles sont 14 % à coopérer avec la recherche publique.
En France, on dénombre 200 000 titulaires d’un doctorat parmi les 25-64 ans. Il s’agit d’une population majoritairement masculine, au profil social beaucoup plus favorisé que la population générale. Les docteurs travaillent en majorité dans l’enseignement et la recherche où les débuts de carrières sont particulièrement difficiles. Une fois insérés sur le marché du travail, les docteurs connaissent les situations d’emplois les plus favorables aux côtés des diplômés de master et de ceux issus d’écoles d’ingénieurs et de commerce. La situation des docteurs face à l’emploi varie selon la discipline et le type d’employeur. Cependant, à caractéristiques égales, les probabilités d’accès aux emplois supérieurs et très supérieurs sont plus élevées parmi les docteurs que parmi les diplômés de niveau bac + 5. Elles dépendent aussi du genre et de l’origine sociale : les hommes et les enfants de cadres ont les probabilités les plus élevées d’occuper ces emplois.
Ils ont en commun d’être entrés en 6e en septembre 2007. Huit ans plus tard, 45 % de ces jeunes entament des études supérieures, 30 % restent scolarisés dans le secondaire et 25 % ont quitté, à titre définitif ou provisoire, l’école. Le niveau d'acquis à l'entrée en 6e est déterminant sur la situation à 18-19ans. Pour ceux qui ont déjà arrêté leurs études, peu diplômés, l’accès et les conditions d’emploi sont difficiles : seuls 37 % occupent un emploi, le plus souvent temporaire (CDD, intérim). L'essentiel de ces jeunes vivent encore chez leurs parents (78%). À cet âge, les étudiants sont les plus nombreux à habiter dans leur propre logement la semaine pour se rappocher de leur lieu d'études (44 %). Cependant, leur décohabitaton peut n'être que partielle et passe souvent par l’aide financière des familles.
Les bacheliers 2014 sont 79 % à s’inscrire dans une formation de l’enseignement supérieur à la rentrée suivante. Les taux de poursuite par série de baccalauréat sont quasi inchangés par rapport à la précédente enquête, réalisée auprès des bacheliers 2008. Toutefois, le taux de poursuite moyen diminue, du fait de la proportion accrue de bacheliers professionnels au sein de la cohorte 2014, lesquels poursuivent moins leurs études que les bacheliers des autres séries.
Les inscriptions d’étudiants dans l’enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements d’outre-mer n’ont jamais été aussi nombreuses : 2 551 100 à la rentrée 2015. Leur nombre a particulièrement progressé entre les rentrées 2014 et 2015 (+ 3,2 %, soit 79 900 inscriptions de plus).
En 2014, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s’établit à 47,9 milliards d’euros (Md€), en hausse de 0,6 % en volume par rapport à 2013. L’augmentation de la DIRD résulte de la progression des dépenses de recherche et développement (R&D) des entreprises (+ 1,2 %), mais est modérée par une légère diminution des dépenses des administrations (- 0,4 %). Les activités de R&D dans les entreprises et les administrations mobilisent 417 200 personnes, en équivalent temps plein. L’effort de recherche de la nation, mesuré en rapportant la DIRD au produit intérieur brut (PIB), se maintient à 2,24 % en 2014. Il pourrait légèrement diminuer en 2015, pour atteindre 2,23 %. En effet, l’évolution de la DIRD devrait accélérer (+ 0,9 % en volume, estimation) grâce à la progression de la DIRD des entreprises et des administrations, mais moins rapidement que le PIB (+ 1,3 %
En 2015-2016, 1 593 200 étudiants sont inscrits dans les universités de France métropolitaine et des DOM (y compris l’université de Lorraine). Ils étaient 1 531 300 en 2014-2015. Les effectifs inscrits augmentent de 4,0 %, hausse partiellement imputable à la montée en charge des inscriptions parallèles des étudiants de C.P.G.E. L’accroissement est ramené à + 2,8 % hors cet effet. En particulier, les effectifs sont en hausse en cursus licence (+ 4,9 %, et + 2,9 % hors doubles inscriptions) et en cursus master (+ 3,2 %), mais diminuent en cursus doctorat (- 1,6 %). Les bacheliers généraux sont plus nombreux que l’an passé dans les disciplines générales (+ 6,9 % hors doubles inscriptions en C.P.G.E.), le nombre de nouveaux bacheliers technologiques diminue en I.U.T. (- 2,0 %) et les bacheliers professionnels se dirigent nettement moins vers l’université. La part des étudiants étrangers à l’université est de 14,1 %. Elle baisse légèrement par rapport à 2014-2015 (- 0,2 point), principalement en cursus doctorat (- 0,4 point).
La France est l’une des cinq principales destinations des étudiants étrangers en mobilité internationale. Plus de 80 % d’entre eux s’y inscrivent à l’université ou dans un établissement assimilé. Grâce au développement des programmes d’échanges internationaux, le nombre d’étudiants étrangers inscrits dans une université française a doublé en 15 ans mais il est stable depuis 2008.
Les regroupements d’établissements ont été initiés par la loi de 2013 sur l’enseignement supérieur et la recherche. Aujourd’hui, près de 200 établissements sont concernés, que ce soit sous la forme d’une communauté d’universités et établissements (Comue) ou d’une association. Cette recomposition du paysage de l’enseignement supérieur concerne 1 690 000 étudiants à la rentrée 2015, soit plus des deux tiers de l’ensemble des étudiants.
Les établissements d’enseignement supérieur publics (universités, écoles et Conservatoire national des arts et métiers) ont accueilli près de 480 000 stagiaires en formation continue en 2014, pour un chiffre d’affaires de 455 millions d’euros. Près de 90 000 diplômes ont été délivrés en formation continue, dont les deux tiers sont des diplômes ou titres nationaux. Ils représentent 11 % de l’ensemble des diplômes nationaux délivrés en formation initiale et continue.
Après une forte croissance de 2004 à 2009, les dépenses des collectivités territoriales en faveur de la recherche et du transfert de technologie (R&T), se stabilisent à 1,2 milliard d’euros (Md€) par an jusqu’en 2014. 28 % de ces financements sont inscrits aux contrats de projets/plan État-Région.
Près de 4 000 personnes ont validé tout ou partie d’un diplôme de l’enseignement supérieur au titre de la validation des acquis de l’expérience (VAE) en 2015 dans les universités et le Cnam. Cela représente une nouvelle baisse de 7,6 % par rapport à 2014. Cette baisse est due à celles des validations partielles, en premier ou en post-premier jury, tandis que le nombre de validations totales en premier jury reste stable. De ce fait, la part de ces dernières augmente, à nouveau, de 5 points et atteint 66 % de l’ensemble des VAE examinées.
On leaving university, there are more female than male Masters graduates. The professional integration rate, 30 months after graduating, is similar between men and women. However, women experience less favourable employment conditions than their male counterparts.
A la sortie de l’université, les diplômé.e.s de master comptent plus de femmes que d’hommes. Le taux d’insertion professionnelle, 30 mois après la validation du diplôme, est similaire entre femmes et hommes. Mais les conditions d’emploi se caractérisent par de fortes disparités en défaveur des femmes.
En 2013, 220 000 personnes ont occupé la fonction de chercheurs en entreprise, que ce soit partiellement ou à plein temps. La force de travail correspondante est de 162000 équivalents temps plein (etp), soit 61 % de l’ensemble des chercheurs opérant en France.
Près de 33 000 diplômes d'ingénieur ont été décernés en 2014, soit une augmentation de 22 % en 10 ans. Le diplôme d'ingénieur fait suite à cinq années d'études après le baccalauréat, dont les trois dernières en cycle d'ingénieur. Les parcours sont variés.
En 2012-2013, dans la zone O.C.D.E., près de 3 millions d’étudiants sont scolarisés en dehors de leur pays d’origine. La mobilité internationale est estimée pour la première fois pour l’ensemble des pays de cette zone. La France est le quatrième pays d’accueil, avec 230 000 étudiants étrangers mobiles accueillis, derrière les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie. Les étudiants chinois représentent un quart des étudiants mobiles accueillis dans l’O.C.D.E., et l’ensemble des étudiants asiatiques en représentent la moitié.
Différents parcours permettent aux étudiants de se former en économie ou en gestion. Dès l’obtention du baccalauréat ou après deux années de classes préparatoires aux grandes écoles (C.P.G.E.), ils peuvent intégrer un cursus à l’université, un I.U.T. ou une école de commerce.
En 2015-2016, selon les prévisions effectuées à partir des résultats provisoires au baccalauréat, des choix d’orientation observés les années précédentes et des premières informations disponibles sur l’année en cours, les effectifs étudiants augmenteraient de 1,6 %
dans l’ensemble de l’enseignement supérieur. Ceci correspond à environ 40 000 étudiants supplémentaires en un an.
En 2013, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s’établit à 47,5 milliards d’euros, en hausse de 1,3 % en volume par rapport à 2012. L’augmentation de la DIRD résulte de la progression des dépenses de R&D des entreprises (+ 1,4 %), et de celles des administrations (+ 1,0 %). Les activités de R&D dans les entreprises et les administrations mobilisent, en 2013, 418 000 personnes en équivalent temps plein. L’effort de recherche de la nation, mesuré en rapportant la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s’élève à 2,24 % en 2013. Il devrait augmenter légèrement en 2014, pour atteindre 2,26 %. En effet, la DIRD augmenterait de 0,7 % en volume en 2014 (estimation), un rythme supérieur à celui du PIB (+ 0,2 %).
Les étudiants dans l’enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements d’outremer n’ont jamais été aussi nombreux : 2 470 700 à la rentrée 2014. Leur nombre a continué à progresser (+ 1,6 % en un an, soit plus de 38 400 étudiants supplémentaires), en particulier à l’université (+ 2,1 % en un an).