Avec 12 000 emplois et 400 entreprises, Toulouse est la capitale européenne du spatial dont elle concentre 25% des effectifs européens.
A Toulouse, le secteur spatial s'appuie sur :
Ces acteurs bénéficient d'un creuset de 16 500 étudiants formés au spatial que ce soit par l'Université Paul Sabatier ou cinq grandes écoles (ISAE Supaéro, INSA, INP-ENSEEIHT, INP-ENIT, ENAC) qui proposent plus de 100 formations par an dans le secteur.
Pour amplifier ce lien de l'innovation qui va de l'enseignement supérieur à l'industrie en passant par la recherche, le nouveau quartier Toulouse Aerospace a été dédié à l'innovation technologique des filières aéronautique, espace et systèmes embarqués. Situé à Montaudran, site d'où décollèrent les pionniers de l'aviation civile, il bénéficie d'un investissement d'environ 1 milliard d'euros de la part de partenaires publics et privés. A la fois un lieu de vie, de travail, de culture et de loisirs, il est aussi un pôle d'activités et de recherche, avec l'Innovation Campus, symbolisé par le bâtiment B612 (du nom de l'astéroïde dont vient le Petit Prince) qui héberge notamment l'I.R.T. Saint Exupéry.
Pour renforcer l'intérêt de Toulouse pour le spatial tant pour les professionnels que pour le public, Toulouse Métropole et les acteurs locaux soutiennent un évènement biennal spécifique du secteur, le Toulouse Space Show, qui attire plus de 3 700 professionnels du monde entier (avec des participants de 47 pays à la dernière édition) et surtout la Cité de l'Espace qui, sur cinq hectares avec plus de 20 ans d'existence et plus de 6 millions de visiteurs, est le site leader européen de diffusion de la culture spatiale et astronomique auprès du grand public.
Toulouse accueille aussi le siège de l'Académie de l'Air et de l'Espace, seule académie nationale dont le siège n'est pas à Paris qui, au travers de publications et par l'animation de forums et de colloques, fait beaucoup pour l'animation des filières spatiales nationale et européenne.
Toulouse s'est doté de centres d'expertise capables d'exploiter au mieux les données spatiales autour de trois thèmes majeurs :
Sur l'utilisation des données d'observation de la Terre, Toulouse a vu également apparaître de nombreuses entreprises ciblant des applications en agriculture (GEOSYS), cartographie (Makina Corpus), environnement (Noveltis), observation globale (EarthCube), transport (MobiGIS)...
Cet écosystème favorise enfin l'implantation à Toulouse d'entreprises pour lesquelles les technologies utilisées dans l'industrie spatiale sont utiles dans des secteurs tels que la santé avec par exemple l'utilisation des technologies d'imagerie spatiale pour une détection précoce du cancer grâce à une meilleure qualité d'imagerie cellulaire (projets en cours entre l'IRT Saint-Exupéry et la société Therapixel, et entre l'.I.R.T Saint-Exupéry et le C.H.U. de Toulouse - Hôpital Rangueil).
Le leadership de Toulouse dans le domaine du spatial rend enfin la ville attractive pour tout porteur de projet international dans ce secteur, avec comme exemples de projets exogènes sur 2017-2018 :
25% des emplois européens du secteur spatial
12 000 emplois
400 entreprises
10 000 m2 de salles blanches (conception et fabrication de satellites)
5 grandes Ecoles ((ISAE-Supaéro, INSA, INP-ENSEEIHT, INP-ENIT, ENAC) et l’Université Toulouse III - Paul Sabatier
16 500 étudiants et 100 formations dans l’aérospatial
550 diplômés chaque année
550 chercheurs