Les étudiants inscrits en 1ère année du cycle ingénieur en 2013 sont 86% à être diplômés en 3 ou 4 ans. Si neuf sur dix passent en 2ème année en 2014, 3% abandonnent ce cursus et se réorientent dans une autre formation à l'université et 6% connaissent une interruption dans leur parcours (redoublement, césure, réorientation dans un autre diplôme d'ingénieur, cursus aménagé, double diplôme...). La réussite en 4 ans au diplôme d'ingénieur varie selon le parcours et les caractéristiques des étudiants. Ainsi, 89% des bacheliers généraux décrochent le sésame contre 74% des bacheliers technologiques. La réussite des étudiants issus de classes préparatoires aux grandes écoles est supérieure de 4 points à celle des étudiants venant d'un B.T.S. ou d'un D.U.T.. Ce même écart est observé entre les étudiants et les étudiantes en faveur de ces dernières. Le type d'école d'ingénieur détermine également la réussite puisque neuf étudiants qui intègrent une école sous tutelle d'un autre ministère public sur dix sont diplômés contre 85% des étudiants dont l'école est sous tutelle du ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation.
Près 78 % des bacheliers 2016 inscrits en 1ère année de section de technicien supérieur (S.T.S.) sous statut scolaire passent en 2nde année. Ils sont 65 % à obtenir le B.T.S. en deux ou trois ans. Le taux de réussite est plus fort pour les bacheliers généraux. Il augmente aussi avec la mention obtenue au baccalauréat, variant de 51 % pour ceux ayant obtenu une mention « passable » à l'oral à 90 % pour le détenteur d'une mention « très bien ».
Les inscriptions pour le passage de l'examen du Brevet de Technicien Supérieur se font en ligne. Elles sont généralement ouvertes de mi-octobre à mi-novembre pour des épreuves se déroulant en mai-juin de l'année suivante, y compris pour les candidats individuels (candidats non scolarisés, candidats inscrits au CNED).
Trois ans après leur baccalauréat, parmi les bacheliers 2014 qui ont poursuivi leurs études, 22% sont titulaires d'une licence générale ou professionnelle, 16% d'un B.T.S. et 5% d'un D.U.T.. Au total, 51% sont diplômés de l'enseignement supérieur. À la rentrée 2017, 63% sont encore dans l'enseignement supérieur, 20% l'ont quitté après l'obtention d'un diplôme et 17% en sont sortis sans diplôme. C'est en licence que les parcours sont les moins linéaires : 21% des inscrits se sont finalement réorientés et 17% sont sortis sans diplôme. Ces étudiants n'ayant pas obtenu leur licence ont un moins bon profil scolaire, sont d'origine sociale plus modeste et ont moins souvent obtenu leur premier choix d'orientation. Une majorité d'étudiants de D.U.T. (57%) et un peu plus d'un quart des diplômés de B.T.S. (27%) poursuivent des études au-delà de bac +2 à la rentrée 2017. Ces poursuites d'études sont d'autant plus fréquentes que les étudiants sont issus de milieux favorisés.
Afin de tenir compte de l'état d'urgence sanitaire et de garantir la sécurité des personnels et des étudiants, Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse et Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, ont arrêté de nouvelles modalités de passage des examens nationaux pour la session 2020 des diplômes de B.T.S. et D.C.G..
Sur l'ensemble des bacheliers 2019 ayant formulé un vœu sur Parcoursup, 92,5 % ont reçu au moins une proposition d'admission toutes phases confondues. Huit bacheliers sur dix ont accepté une proposition au cours de la procédure. Si le délai d'attente moyen est de 4,5 jours avant de recevoir une première proposition, près de six candidats sur dix en ont reçu une dès le premier jour, et près de neuf sur dix (87 %) avant les épreuves écrites du baccalauréat. Les candidats reçoivent alors en moyenne, 4,2 propositions. Pour les bacheliers généraux, la licence représente 50 % des propositions acceptées. Pour les bacheliers technologiques et professionnels, la filière principale d'acceptation est la S.T.S. 95 % des candidats dont les vœux sont principalement formulés en PACES l'obtiennent. Ceux postulant majoritairement en C.P.G.E. sont 72 % à accepter une proposition dans cette filière de formation. Cette proportion s'élève à 74 % pour les candidats choisissant majoritairement un B.T.S. et 62 % pour le D.U.T.
Près de deux bacheliers sur trois suivent une formation en S.T.S., I.U.T. ou licence après l'obtention de leur baccalauréat, un quart sont dans d'autres formations et 13 % ne prolongent pas leurs études dans l'enseignement supérieur. Les étudiants peuvent passer d'une formation à l'autre soit du fait de réorientation ou de poursuite après l'obtention d'un premier diplôme. Des redoublements peuvent aussi intervenir. Les durées moyennes pour obtenir un B.T.S. vont ainsi de 2,2 années pour ceux qui y sont rentrés directement, à 3,4 ans pour ceux passés par une licence auparavant. Ces durées, ainsi que les taux de réussite et de poursuite fluctuent fortement selon les caractéristiques des bacheliers : dans le parcours licence, deux bacheliers généraux sur trois sont diplômés en moyenne en 3,4 ans, contre un bachelier professionnel sur dix, au bout de 4,2 années.
À la session 2018, les effectifs des candidats (181 300) au brevet de technicien supérieur progresse légèrement (+700). Leur taux de succès, de 74,5 %, fléchit de 0,7 point par rapport à 2017. In fine, 135 100 étudiants ont obtenu leur B.T.S. en 2018, soit 700 de moins qu'en 2017. Le taux de succès des femmes, qui représentent près de la moitié des candidats mais plus de six sur dix dans le domaine des services, est supérieur de 4,5 points à celui des hommes (76,8 % contre 72,3 %).
Depuis 18 mois, le ministère conduit une concertation sociale relative à l’accès et au contenu du premier cycle post-bac. Cette concertation a permis l’adoption de la loi ORE et la réforme des arrêtés relatifs à la licence et au cadre national des licences, masters et licences professionnelles.
Frédérique Vidal est intervenue jeudi 18 octobre 2018 lors de la concertation sur le développement et la modernisation des filières courtes professionnalisantes dans l’enseignement supérieur.
A la session 2017, les effectifs des candidats (180 600) et de diplômés (135 700) au brevet de technicien supérieur sont en hausse de respectivement 0,6 et 2,0 % par rapport à la session précédente. Le taux de succès des présents à l’examen est également en hausse de 1,1 point sur un an pour atteindre 75,2 %. Les candidats scolaires sont toujours les plus nombreux et ont le taux de succès le plus élevé.
Près de 80 % des bacheliers inscrits en 2013 en première année de section de technicien supérieur (STS) sous statut scolaire passent en deuxième année, et 68 % d’entre eux obtiennent le BTS en deux ou trois ans (64 % en deux ans). Le taux de réussite varie selon la série au baccalauréat et la mention obtenue. Il atteint près de 83 % pour les bacheliers généraux, 71% pour les bacheliers technologiques et 48% pour les bacheliers professionnels.
A la session 2016, les effectifs des candidats (179 600) et de diplômés (133 100) au brevet de technicien supérieur sont stables par rapport à la session précédente. Le taux de succès des présents à l’examen demeure inchangé à 74,1%. Les candidats scolaires sont toujours les plus nombreux et ont le taux de succès le plus élevé.
En 2015-2016, 1 593 200 étudiants sont inscrits dans les universités de France métropolitaine et des DOM (y compris l’université de Lorraine). Ils étaient 1 531 300 en 2014-2015. Les effectifs inscrits augmentent de 4,0 %, hausse partiellement imputable à la montée en charge des inscriptions parallèles des étudiants de C.P.G.E. L’accroissement est ramené à + 2,8 % hors cet effet. En particulier, les effectifs sont en hausse en cursus licence (+ 4,9 %, et + 2,9 % hors doubles inscriptions) et en cursus master (+ 3,2 %), mais diminuent en cursus doctorat (- 1,6 %). Les bacheliers généraux sont plus nombreux que l’an passé dans les disciplines générales (+ 6,9 % hors doubles inscriptions en C.P.G.E.), le nombre de nouveaux bacheliers technologiques diminue en I.U.T. (- 2,0 %) et les bacheliers professionnels se dirigent nettement moins vers l’université. La part des étudiants étrangers à l’université est de 14,1 %. Elle baisse légèrement par rapport à 2014-2015 (- 0,2 point), principalement en cursus doctorat (- 0,4 point).
À la session 2015, les effectifs des candidats (179 600) et de diplômés (133 100) au brevet de technicien supérieur sont en baisse. Le taux de réussite des présents à l'examen atteint 74,1%, en augmentation d'un demi-point par rapport à la session précédente. Les candidats scolaires sont les plus nombreux et ont le taux de réussite le plus élevé.
A la rentrée 2015, les effectifs en sections de techniciens supérieurs (S.T.S.) sont en légère hausse et dépassent désormais les 256 000 étudiants en formation initiale (hors apprentissage). Les établissements sous tutelle du Ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche regroupent plus de 90 % des étudiants dans ces filières. Parmi les nouveaux entrants dans ces sections, les bacheliers technologiques sont les plus nombreux.
Le rapport de Christian Lerminiaux, Directeur de Chimie Paris Tech, remis à Najat Vallaud-Belkacem et Thierry Mandon le 13 novembre 2015, présente un plan d’actions visant à améliorer la poursuite d'étude dans l'enseignement supérieur des nouveaux bacheliers professionnels, clé de la réussite des étudiants.
Le brevet de technicien supérieur se prépare en section de technicien supérieur dans un lycée. Cette formation accessible après le baccalauréat ou équivalent dispense des enseignements spécialisés. Elle est accompagnée d'un ou de plusieurs stages en entreprise. Elle permet d'obtenir un diplôme professionnalisé en deux ans.
Cette étude s’appuie sur les quatre premières interrogations d’un panel de bacheliers 2008 mis en place par le ministère en charge de l’Enseignement supérieur. L’objectif général de cette enquête est : de décrire les choix d’orientation et les parcours de tous les bacheliers, quelles que soient les voies dans lesquelles ils s’engagent.
Les étudiants dans l’enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements d’outre-mer n’ont jamais été aussi nombreux : près de 2387000 à la rentrée 2012. Leur nombre a continué à progresser (+ 1,5 %), en particulier grâce à un afflux de nouveaux bacheliers.
Nomenclature des diplômes par niveau. Ces diplômes sont présentés en regard du baccalauréat et des niveaux de diplômes tels qu'entendus par l'éducation nationale et le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche.
Lors du débat sur le bilan de la loi L.R.U. qui a eu lieu au Sénat mardi 11 juin, Geneviève Fioraso a rappelé que les difficultés d'application de la loi L.R.U. sont à l'origine du projet de loi sur l'enseignement supérieur et la recherche qui sera discuté au Sénat dès le 19 juin.