En 2016, les lycéens résidant en quartiers prioritaires de la politique de la ville (Q.P.V.) sont moins nombreux que les autres à s'inscrire sur la plateforme « Admission post-bac » pour déclarer leurs voeux dans l'enseignement supérieur. Et lorsqu'ils font des voeux, ils candidatent plus souvent en licence, seule filière post-bac à l'entrée non sélective. Pour autant, une fois l'impact propre de leurs caractéristiques individuelles et scolaires pris en compte (profession et catégorie sociale des parents, série du bac et niveau scolaire notamment), les lycéens des Q.P.V. postulent autant à des C.P.G.E. que les autres. De même, à l'issue de la procédure A.P.B., si les jeunes des QPV obtiennent moins souvent de proposition sur leur premier voeu en D.U.T. ou en B.T.S., une fois les séries du bac et le niveau scolaire des élèves pris en compte,ils ont la même probabilité que les autres d'obtenir leur premier voeu en B.T.S. Ils se retrouvent plus souvent sans proposition (9,5 %, contre 5,7 %). Cependant, toutes choses égales par ailleurs, plus qu'un effet du lieu de résidence, ce risque plus grand résulte essentiellement de leur surreprésentation en filières professionnelles.
Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, et Guillaume Boudy, secrétaire général pour l’investissement, annoncent la liste des 12 projets lauréats de l’appel à projets "MOOC et solutions numériques pour l’orientation vers les études supérieures " de l’action "Territoires d’innovation pédagogique" du Programme d’Investissements d’Avenir (P.I.A.).
La poursuite d’études des bacheliers et le niveau des diplômes obtenus dans l’enseignement supérieur ont progressé en 6 ans. La part des bacheliers 2008 ayant atteint ou dépassé un niveau bac + 5 atteint 32 %. Elle est supérieure de 6 points à celles des bacheliers 2002. Parallèlement, la proportion de bacheliers entrés dansle supérieur et sortis sans diplôme est restée stable à environ 20 %. Ces résultats masquent de fortes disparités entre types ou séries de baccalauréat, ou encore selon le niveau scolaire à la sortie du lycée et selon l’origine sociale. Ainsi, 15 % des bacheliers généraux entrés dans le supérieur en sortent non diplômés, mais 28 % des bacheliers technologiques et 50 % des bacheliers professionnels. Plus d’un enfant de cadres sur deux sort de l’enseignement supérieur diplômé d’un bac + 5 ou plus contre seulement 13 % des enfants d’ouvriers. La filière d’entrée détermine largement le niveau de diplôme atteint à la sortie du supérieur. Près de la moitié des entrants en I.U.T. sortent diplômés à un niveau au moins égal à bac + 5 : c’est quatre fois plus que ceux poursuivant en S.T.S..
Cette note de synthèse présente les principaux résultats sur le parcours dans l’enseignement supérieur des bacheliers 2008. Ces bacheliers ont été interrogés chaque année, tout au long de leurs études dans l’enseignement supérieur et à l’issue de leur formation. Des résultats plus détaillés sont présentés et commentés dans la Note d’information n°18.06, qui étend en outre l’analyse à partir de méthodes statistiques avancées.
Lors des procédures d’orientation, quatre lycéens sur dix font le choix de l’université (hors I.U.T.) comme premier voeu sur le portail d’admission post-bac, antérieur à la mise en place de ParcourSup. Les filières courtes, S.T.S. et I.U.T., sont aussi très prisées, demandées, par environ 45 % des lycéens. Les voeux exprimés dépendent en partie de l’offre de formation locale, de la série du baccalauréat et du niveau scolaire de l’élève, ce qui induit des variations entre académies. Un peu plus du quart des néo-bacheliers émet prioritairement un souhait de poursuite d’études hors de son académie d’origine. Ces voeux de mobilité sont très importants chez les lycéens résidant dans les départements et régions d’outremer et la Corse, mais aussi dans les académies limitrophes de Paris. Inversement, les trois académies de la région parisienne, mais aussi celles de Lyon et de Limoges, se distinguent par leur forte attractivité.
Le Plan Etudiants vise à améliorer l’orientation et la réussite des bacheliers dans l’enseignement supérieur. Dans cette optique toutes les informations permettant aux bacheliers d’appréhender les formations de l’enseignement supérieur sont affichées sur la plateforme d’admission Parcoursup. Les "attendus", qui sont les connaissances et les compétences qui jusque-là étaient tacitement requises par les formations d’enseignement supérieur, sont donc désormais explicités, permettant aux lycéens de formuler des choix éclairés.
Frédérique Vidal prend acte de la décision du Conseil d’Etat qui a, ce jour, annulé la circulaire du 24 avril 2017, laquelle prévoyait notamment le recours au tirage au sort afin d’affecter les bacheliers à l’entrée dans l’Enseignement supérieur.
Frédérique Vidal s'est exprimée lors de la remise du Rapport restituant les travaux de la consultation sur la réforme du premier cycle de l’enseignement supérieur par Daniel Filâtre, recteur de l'académie de Versailles et rapporteur général, jeudi 19 octobre 2017.
3 mois de concertation, 11 groupes de travail, 55 réunions, 250 participants, 29 organisations représentées... La concertation sur l’accueil et la réussite des étudiants lancée par Frédérique Vidal en juillet 2017, a abouti à une série de propositions concrètes remises à la ministre par Daniel Filâtre, recteur de l'académie de Versailles et rapporteur général. Les nouvelles modalités de réussite dans l'enseignement supérieur seront présentées par le gouvernement dans les prochaines semaines.
Frédérique Vidal était l’invitée de France Inter jeudi 14 septembre 2017. A cette occasion la ministre a annoncé une hausse du budget de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (ESRI) de 700 millions d’euros en 2018. Elle est aussi revenue sur la réflexion menée actuellement sur l'accueil et la réussite des étudiants en premier cycle.
Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, a reçu le jeudi 31 août les acteurs de l'enseignement supérieur dans le cadre de la seconde phase de la concertation portant sur l'accueil et la réussite des étudiants en premier cycle.
Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, s'est exprimée, lundi 17 juillet, à l'occasion du lancement de la concertation avec les acteurs de l'enseignement supérieur sur l’entrée en premier cycle.
Les bacheliers 2014 sont 79 % à s’inscrire dans une formation de l’enseignement supérieur à la rentrée suivante. Les taux de poursuite par série de baccalauréat sont quasi inchangés par rapport à la précédente enquête, réalisée auprès des bacheliers 2008. Toutefois, le taux de poursuite moyen diminue, du fait de la proportion accrue de bacheliers professionnels au sein de la cohorte 2014, lesquels poursuivent moins leurs études que les bacheliers des autres séries.
Conformément à son calendrier public de parution des notes flash, le SIES, service statistique en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche au sein du M.E.N.E.S.R., a mis en ligne le 9 février 2016 la publication relative aux "Parcours et réussite aux diplômes universitaires: indicateurs de la session 2014".
Cette Note Flash N°1 de février 2016 "Parcours et réussite aux diplômes universitaires : les indicateurs de la session 2014", présente les principaux indicateurs sur le parcours et la réussite des étudiants à l'université à la session 2014.
Edité par le ministère en partenariat avec l'Étudiant, ce guide "Choisir l'Université" constitue un véritable outil destiné aux lycéens qui préparent leur entrée en premier cycle universitaire et qui s'interrogent sur les principales filières et les débouchés proposés par les universités françaises.
Najat Vallaud-Belkacem a présenté les parcours d'excellence pour les collégiens des réseaux d'éducation prioritaire (REP+) volontaires de la troisième à la terminale, jeudi 14 janvier 2016.
Najat Vallaud-Belkacem et Thierry Mandon ont présenté, mardi 8 décembre 2015, un plan d'action pour l'entrée dans l'enseignement supérieur. Objectif : tous les bacheliers doivent avoir une proposition de formation à la rentrée 2016.
Dans le cadre du suivi de la mise en œuvre de la loi du 22 juillet 2013 relative à l'enseignement supérieur et à la recherche, les inspections générales ont reçu mission de dresser un premier bilan de l'article 33 de la loi qui prévoit la fixation par les recteurs d'un pourcentage minimal de bacheliers technologiques et professionnels respectivement dans les I.U.T. et les S.T.S. Consultez à ce titre, le rapport N°2014-089 de Février 2015 intitulé "Affectation des bacheliers technologiques et professionnels dans les instituts universitaires de technologie et les sections des techniciens supérieurs".
Le second Comité interministériel à l'Égalité et à la Citoyenneté s'est tenu lundi 26 octobre 2015. Huit actions spécifiques concernent l'Education nationale.
Comme chaque année, certains élèves sont affectés après la rentrée en raison d’inscriptions tardives liées le plus souvent à des situations personnelles qui évoluent durant l’été. A ce jour, 0,1% des élèves n’ont pas encore reçu d’affectation, une situation stable par rapport aux rentrées précédentes.
Interrogés sur leur situation à la rentrée 2013, 59 % des bacheliers entrés dans l’enseignement supérieur en 2008 sont titulaires d’un diplôme. Parallèlement, 24 % poursuivent des études sans être encore diplômés, du fait du cursus choisi ou d’un retard dans leur parcours. Enfin, 17 % ne sont pas diplômés et sont sortis de l’enseignement supérieur.
Le Bureau d'aide à l'insertion professionnelle recueille et diffuse une offre de stages et d’emplois variée, en lien avec les formations proposées par l’université. Il conseille les étudiants sur leurs problématiques liées à l’emploi et à l’insertion professionnelle. Ce tableau dresse une liste nationale des B.A.I.P. et des SUIO.
La Note Flash n°4 de juillet 2015 présente les principaux indicateurs sur le parcours et la réussite des étudiants à l'Université selon les indicateurs de la session 2013.
Sur la base de leurs résultats au baccalauréat, les meilleurs élèves de chaque lycée se voient proposer des places en filières sélectives publiques. Pour l’année 2015, le pourcentage d’élèves bénéficiant de ce droit d’accès au sein de chaque filière de chaque lycée est de 10%. Le portail A.P.B. permet aux meilleurs bacheliers qui le souhaitent de bénéficier de cette mesure et de recevoir via la plateforme une proposition d’admission sur une filière sélective.