Publié le 28.01.2020

Une journée nationale de lutte contre le racisme et l'antisémitisme dans les universités et de nouvelles sanctions pédagogiques contre les auteurs de discriminations

En ouverture de la réunion des référents "racisme et antisémitisme" des établissements d'enseignement supérieur et de recherche, Frédérique Vidal a annoncé la création d'une journée dédiée à la lutte contre le racisme et l'antisémitisme dans l'enseignement supérieur, le 21 mars. Par ailleurs, un décret est en préparation pour permettre aux sections disciplinaires des universités de prononcer, à l'égard des étudiants auteurs d'actes racistes et antisémites, des sanctions à vocation pédagogique (visite de lieux de mémoire, etc.).

Réunuin référents lutte contre le racisme et l'antisémitisme

La journée racisme et antisémitisme à l'université du 21 mars s'inscrira pleinement dans le cadre de la Semaine nationale d'éducation et d'actions contre le racisme et l'antisémitisme. Elle sera l'occasion pour l'ensemble des acteurs mobilisés d'organiser des actions de prévention, des ateliers de sensibilisation et des activités mémorielles sur les campus universitaires. "Il est urgent de donner plus de visibilités aux initiatives des acteurs en les concentrant dans une journée afin de marquer les esprits au sceau de la tolérance, du civisme, du respect d'autrui et de la vérité scientifique", a souligné Frédérique Vidal.

La ministre a également annoncé que les sanctions disciplinaires applicables aux auteurs de faits racistes et antisémites au sein de l'enseignement supérieur, seront renforcées par un décret en cours d'élaboration. A compter de la rentrée prochaine, les étudiants pourront se voir imposer des mesures responsabilisantes consistant à participer, en dehors des heures d'enseignements, à des activités à visée éducative (visite de lieux de mémoire, participation à des activités associatives, engagement pour lutter contre la discrimination, etc.).

La ministre avait convié la députée Laetitia Avia, qui porte la proposition de loi visant à lutter contre la haine sur internet. Cette proposition de loi, qui sera débattue au Parlement au début du mois de juillet, donnera aux acteurs de la lutte contre les discriminations les outils nécessaires pour prévenir et régler les dérives discriminatoires sur les réseaux sociaux.

La réunion du jour comme ces dernières annonces, s'inscrivent dans la continuité des déclarations que la ministre avait souhaité faire suite à la multiplication des incidents à caractère raciste et antisémite, survenus notamment à l'université de Lorraine. Lors de son intervention, elle a ainsi souligné qu'il était fondamental de permettre au réseau des référents de franchir un nouveau cap en matière de détection, de signalement et de traitement des incidents racistes et antisémites à l'Université. La ministre leur a ainsi renouvelé sa reconnaissance et tout son soutien dans leur lutte contre le racisme et l'antisémitisme au quotidien, afin de mettre un terme définitif "au fléau qu'est la haine raciste et antisémite".

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