Ces universités prendront la forme de réseaux fondés sur un très fort niveau d’intégration en matière de cursus, d’outils, de diplômes et de capacité de recherche et d’innovation. Ces projets devront préfigurer des institutions d’excellence en matière de recherche, d’enseignement supérieur et d’innovation à l’échelle européenne. Imaginer l’Université de demain à l’échelle de l’Europe, c’est répondre à la fois à des objectifs d’attractivité de nos universités dans la compétition mondiale. C’est aussi renforcer l’identité européenne de la jeunesse par une université inclusive dans un contexte de montée des populismes en donnant à chaque jeune l’opportunité de construire son avenir, non à l’échelle de son propre pays mais à l’échelle du continent.
Dans le cadre de ce processus, la France apportera son soutien à hauteur d’au moins 100 millions d’euros sur 10 ans à la constitution de ces projets. Frédérique Vidal appelle donc les établissements français qui le souhaitent à répondre à cet appel à propositions en vue de voir, en France et en Europe, l’émergence des premières Universités européennes à la rentrée 2019.